Pág. 15: Las empresas valoran más un idioma que un máster a la hora de contratar a titulados
«Es un modelo que no voy a decir ni que es bueno ni malo»
Descarga por URL: http://sl.ugr.es/03u9
Pág. 15: Las empresas valoran más un idioma que un máster a la hora de contratar a titulados
«Es un modelo que no voy a decir ni que es bueno ni malo»
Descarga por URL: http://sl.ugr.es/03u9
Une recherche réalisée à l’Université de Grenade et à celle de York (Toronto) a démontré que les enfants bilingues développent mieux que les monolingues un genre de mémoire dénommée « mémoire de travail », chargée des processus en rapport avec le stockage temporel de l’information ainsi que son traitement et son actualisation. La mémoire de travail est fondamentale pour l’exécution d’une multitude d’activités comme, par exemple, réaliser des calculs mentaux (vu que nous devons mémoriser les numéraux et travailler avec eux) ou comme la compréhension de la lecture (étant donné que cela requiert mettre en rapport les concepts à mesure qu’ils se présentent dans un texte).
L’objectif de cette recherche, publiée dans le dernier numéro de la revue Journal of Experimental Child Psychology, a été, d’une part, évaluer de quelle façon le fait d’employer plusieurs langues influe sur le développement de la « mémoire de travail » et, d’autre part, explorer le rôle dans la supériorité cognitive des bilingues de la mémoire de travail ayant fait l’objet d’études préalables.
Fonctions exécutives
La mémoire de travail englobe les structures y les processus en rapport avec le stockage temporel de l’information et le traitement et actualisation de celle-ci. C’est une des composantes des dénommées « fonctions exécutives » : un ensemble de mécanismes chargés de la planification et de l’autorégulation de la conduite humaine. Il s’agit d’une capacité qui se développe pendant les premières années de la vie, mais il est démontré qu’elle peut s’entraîner et s’améliorer avec l’expérience.
L’auteure principale de cette recherche, Julia Morales Castillo, du Département de Psychologie Expérimentale de l’Université de Grenade, souligne que cette étude aide à comprendre le développement cognitif des enfants bilingues et monolingues. « D’autres études ont démontré que les enfants bilingues sont plus habiles dans des tâches de planification et de contrôle cognitif (par exemple, celles qui impliquent ignorer de l’information insignifiante ou contrôler des réponses dominantes), mais à cette date il n’existait pas d’évidences claires sur l’influence du bilinguisme dans la mémoire de travail. »
Les enfants bilingues ayant participé à cette recherche, âgés entre 5 et 7 ans, une période critique dans le développement de ce type de mémoire, ont mieux réalisé que les monolingues les tâches impliquant une mémoire de travail et, ce qui est plus important, plus les exigences d’autres fonctions cognitives furent plus grandes et plus cet avantage fut majeur. « Ces résultats nous indiquent que l’expérience bilingue n’améliore pas le fonctionnement de la mémoire de travail de façon isolée, mais de façon globale dans le développement des fonctions exécutives, spécialement lorsque celles-ci doivent interagir entre elles », a expliqué Mme Morales Castillo.
Éducation musicale
D’autre part, les résultats de ce travail « contribuent au nombre croissant des recherches sur le rôle de l’expérience dans le développement cognitif », d’après la chercheuse. Des études préalables ont démontré que les enfants qui réalisent des activités comme, par exemple, l’éducation musicale, offrent des avantages dans des capacités cognitives déterminées. « Nonobstant, nous ne pouvons pas distinguer à quel point ils réalisent ces activités dû à des facteurs comme le talent ou l’intérêt. » « Cependant, les bilingues de notre étude le sont simplement pour des raisons familiales et non en raison d’une préférence spéciale pour ces langues. Ce fait démontre le rôle de l’expérience dans la modulation du développement cognitif chez les enfants. »
Référence bibliographique
Working memory development in monolingual and bilingual children
Julia Morales, Alejandra Calvo, Ellen Bialystok
Journal of Experimental Child Psychology
Volume 114, Issue 2, February 2013, Pages 187–202
En bas de photo:
L’image montre un schéma de certaines parmi les tâches de mémoire commandées lors de l’étude. Les enfants devaient se rappeler du plus grand nombre possible d’éléments, qui grandissait progressivement.
Dans une tâche plus simple, on présente une série de stimuli (grenouilles) qui apparaissent à la fois dans divers endroits de l’écran. Quand celles-ci disparaissent, les enfants doivent signaler tous les endroits où sont apparus les animaux.
Dans une tâche plus complexe, les stimuli se présentent un par un, et les enfants doivent se rappeler de l’endroit et de l’ordre corrects d’apparition, ce qui requiert de plus fortes demandes cognitives.
Contact : Julia Morales Castillo. Département de Psychologie Expérimentale de l’Université de Grenade. Tél. : 958 240667 ; courriel : mjulia@ugr.es
Une recherche réalisée à l’Université de Grenade et à celle de York (Toronto) a démontré que les enfants bilingues développent mieux que les monolingues un genre de mémoire dénommée « mémoire de travail », chargée des processus en rapport avec le stockage temporel de l’information ainsi que son traitement et son actualisation. La mémoire de travail est fondamentale pour l’exécution d’une multitude d’activités comme, par exemple, réaliser des calculs mentaux (vu que nous devons mémoriser les numéraux et travailler avec eux) ou comme la compréhension de la lecture (étant donné que cela requiert mettre en rapport les concepts à mesure qu’ils se présentent dans un texte).
L’objectif de cette recherche, publiée dans le dernier numéro de la revue Journal of Experimental Child Psychology, a été, d’une part, évaluer de quelle façon le fait d’employer plusieurs langues influe sur le développement de la « mémoire de travail » et, d’autre part, explorer le rôle dans la supériorité cognitive des bilingues de la mémoire de travail ayant fait l’objet d’études préalables.
Fonctions exécutives
La mémoire de travail englobe les structures y les processus en rapport avec le stockage temporel de l’information et le traitement et actualisation de celle-ci. C’est une des composantes des dénommées « fonctions exécutives » : un ensemble de mécanismes chargés de la planification et de l’autorégulation de la conduite humaine. Il s’agit d’une capacité qui se développe pendant les premières années de la vie, mais il est démontré qu’elle peut s’entraîner et s’améliorer avec l’expérience.
L’auteure principale de cette recherche, Julia Morales Castillo, du Département de Psychologie Expérimentale de l’Université de Grenade, souligne que cette étude aide à comprendre le développement cognitif des enfants bilingues et monolingues. « D’autres études ont démontré que les enfants bilingues sont plus habiles dans des tâches de planification et de contrôle cognitif (par exemple, celles qui impliquent ignorer de l’information insignifiante ou contrôler des réponses dominantes), mais à cette date il n’existait pas d’évidences claires sur l’influence du bilinguisme dans la mémoire de travail. »
Les enfants bilingues ayant participé à cette recherche, âgés entre 5 et 7 ans, une période critique dans le développement de ce type de mémoire, ont mieux réalisé que les monolingues les tâches impliquant une mémoire de travail et, ce qui est plus important, plus les exigences d’autres fonctions cognitives furent plus grandes et plus cet avantage fut majeur. « Ces résultats nous indiquent que l’expérience bilingue n’améliore pas le fonctionnement de la mémoire de travail de façon isolée, mais de façon globale dans le développement des fonctions exécutives, spécialement lorsque celles-ci doivent interagir entre elles », a expliqué Mme Morales Castillo.
Éducation musicale
D’autre part, les résultats de ce travail « contribuent au nombre croissant des recherches sur le rôle de l’expérience dans le développement cognitif », d’après la chercheuse. Des études préalables ont démontré que les enfants qui réalisent des activités comme, par exemple, l’éducation musicale, offrent des avantages dans des capacités cognitives déterminées. « Nonobstant, nous ne pouvons pas distinguer à quel point ils réalisent ces activités dû à des facteurs comme le talent ou l’intérêt. » « Cependant, les bilingues de notre étude le sont simplement pour des raisons familiales et non en raison d’une préférence spéciale pour ces langues. Ce fait démontre le rôle de l’expérience dans la modulation du développement cognitif chez les enfants. »
Référence bibliographique
Working memory development in monolingual and bilingual children
Julia Morales, Alejandra Calvo, Ellen Bialystok
Journal of Experimental Child Psychology
Volume 114, Issue 2, February 2013, Pages 187–202
En bas de photo:
L’image montre un schéma de certaines parmi les tâches de mémoire commandées lors de l’étude. Les enfants devaient se rappeler du plus grand nombre possible d’éléments, qui grandissait progressivement.
Dans une tâche plus simple, on présente une série de stimuli (grenouilles) qui apparaissent à la fois dans divers endroits de l’écran. Quand celles-ci disparaissent, les enfants doivent signaler tous les endroits où sont apparus les animaux.
Dans une tâche plus complexe, les stimuli se présentent un par un, et les enfants doivent se rappeler de l’endroit et de l’ordre corrects d’apparition, ce qui requiert de plus fortes demandes cognitives.
Contact : Julia Morales Castillo. Département de Psychologie Expérimentale de l’Université de Grenade. Tél. : 958 240667 ; courriel : mjulia@ugr.es
A study conducted at the University of Granada and the University of York in Toronto, Canada, has revealed that bilingual children develop a better working memory –which holds, processes and updates information over short periods of time– than monolingual children. The working memory plays a major role in the execution of a wide range of activities, such as mental calculation (since we have to remember numbers and operate with them) or reading comprehension (given that it requires associating the successive concepts in a text).
The objective of this study –which was published in the last issue of the Journal of Experimental Child Psychology– was examining how multilingualism influences the development of the “working memory” and investigating the association between the working memory and the cognitive superiority of bilingual people found in previous studies.
Executive Functions
The working memory includes the structures and processes associated with the storage and processing of information over short periods of time. It is one of the components of the so-called “executive functions”: a set of mechanisms involved in the planning and self-regulation of human behavior. Although the working memory is developed in the first years of life, it can be trained and improved with experience.
According to the principal investigator of this study, Julia Morales Castillo, of the Department of Experimental Psychology of the University of Granada, this study contributes to better understand cognitive development in bilingual and monolingual children. “Other studies have demonstrated that bilingual children are better at planning and cognitive control (i.e. tasks involving ignoring irrelevant information or requiring a dominant response). But, to date, there was no evidence on the influence of bilingualism on the working memory.
The study sample included bilingual children between 5 and 7 years of age (a critical period in the development of the working memory). The researchers found that bilingual children performed better than monolingual children in working memory tasks. Indeed, the more complex the tasks the better their performance. “The results of this study suggest that bilingualism does not only improve the working memory in an isolated way, but they affect the global development of executive functions, especially when they have to interact with each other”, Morales Castillo states.
Music Education
According to the researcher, the results of this study “contribute to the growing number of studies on the role of experience in cognitive development”. Other studies have demonstrated that children performing activities such as music education have better cognitive capacities. “However, we cannot determine to what extent children perform these activities due to other factors such as talent or personal interest”.
“However, the children in our study were bilingual because of family reasons rather than because of an interest in languages.
Bibliography:
Working memory development in monolingual and bilingual children
Julia Morales, Alejandra Calvo, Ellen Bialystok
Journal of Experimental Child Psychology
Volume 114, Issue 2, February 2013, Pages 187–202
Caption:
One of the memory tasks performed in the study. Children had to remember an increasing number of elements.
(a). A more simple task: children were shown a series of stimuli (frogs) that simultaneously appeared in different points of the screen. When the frogs disappeared, children had to remember the places where they had appeared.
(b) The most complex task: stimuli were separetely displayed and children had to remember the place and order on which they had appeared, which is highly demanding in cognitive terms.
Contacting person:
M. Julia Morales Castillo
Department of Experimental Psychology. University of Granada
Phone number: +34 958 24 06 67
E-mail address: mjulia@ugr.es
A study conducted at the University of Granada and the University of York in Toronto, Canada, has revealed that bilingual children develop a better working memory –which holds, processes and updates information over short periods of time– than monolingual children. The working memory plays a major role in the execution of a wide range of activities, such as mental calculation (since we have to remember numbers and operate with them) or reading comprehension (given that it requires associating the successive concepts in a text).
The objective of this study –which was published in the last issue of the Journal of Experimental Child Psychology– was examining how multilingualism influences the development of the “working memory” and investigating the association between the working memory and the cognitive superiority of bilingual people found in previous studies.
Executive Functions
The working memory includes the structures and processes associated with the storage and processing of information over short periods of time. It is one of the components of the so-called “executive functions”: a set of mechanisms involved in the planning and self-regulation of human behavior. Although the working memory is developed in the first years of life, it can be trained and improved with experience.
According to the principal investigator of this study, Julia Morales Castillo, of the Department of Experimental Psychology of the University of Granada, this study contributes to better understand cognitive development in bilingual and monolingual children. “Other studies have demonstrated that bilingual children are better at planning and cognitive control (i.e. tasks involving ignoring irrelevant information or requiring a dominant response). But, to date, there was no evidence on the influence of bilingualism on the working memory.
The study sample included bilingual children between 5 and 7 years of age (a critical period in the development of the working memory). The researchers found that bilingual children performed better than monolingual children in working memory tasks. Indeed, the more complex the tasks the better their performance. “The results of this study suggest that bilingualism does not only improve the working memory in an isolated way, but they affect the global development of executive functions, especially when they have to interact with each other”, Morales Castillo states.
Music Education
According to the researcher, the results of this study “contribute to the growing number of studies on the role of experience in cognitive development”. Other studies have demonstrated that children performing activities such as music education have better cognitive capacities. “However, we cannot determine to what extent children perform these activities due to other factors such as talent or personal interest”.
“However, the children in our study were bilingual because of family reasons rather than because of an interest in languages.
Bibliography:
Working memory development in monolingual and bilingual children
Julia Morales, Alejandra Calvo, Ellen Bialystok
Journal of Experimental Child Psychology
Volume 114, Issue 2, February 2013, Pages 187–202
Caption:
One of the memory tasks performed in the study. Children had to remember an increasing number of elements.
(a). A more simple task: children were shown a series of stimuli (frogs) that simultaneously appeared in different points of the screen. When the frogs disappeared, children had to remember the places where they had appeared.
(b) The most complex task: stimuli were separetely displayed and children had to remember the place and order on which they had appeared, which is highly demanding in cognitive terms.
Contacting person:
M. Julia Morales Castillo
Department of Experimental Psychology. University of Granada
Phone number: +34 958 24 06 67
E-mail address: mjulia@ugr.es
63089
Los gobernadores del Antiguo Egipto sufrían malnutrición, enfermedades infecciosas y morían antes de los 30 años, de modo que no vivían en tan buenas condiciones y rodeados de tanta opulencia como hasta ahora se pensaba sino que padecían multitud de patologías
y una «altísima» mortalidad infantil.
Además, los gobernadores de la región de Asuán, en la frontera con Sudán, así como sus familias, ya practicaban el mestizaje con las gentes negras que llegaban desde el país vecino.
Estas son algunas de las conclusiones a las que ha llegado el proyecto de investigación Qubbet el-Hawa, de la Universidad de Jaén, en el que participan antropólogos de la Universidad de Granada, así como el Consejo Supremo de Antigüedades de la República Árabe de Egipto.
Se trata de una excavación que se está desarrollando en la tumba número 33 de la necrópolis de Qubbet el-Hawa, justo enfrente de la moderna ciudad de Asuán, a unos mil kilómetros al sur de El Cairo. Esta tumba fue construida durante la XII Dinastía (1939-1760 a. C.) para albergar el cuerpo de un alto dignatario de la región de Asuán del que, por el momento se desconoce su identidad.
Fue reutilizada con posterioridad en al menos tres ocasiones (XVIII, XXII y XXVI Dinastías), es una de las más grandes de la necrópolis y posee una gran potencialidad arqueológica, ya que alberga, al menos, una cámara intacta en su interior, con tres sarcófagos decorados de madera.
MÁS DE 200 MOMIAS
Científicos del Laboratorio de Antropología Física de la Universidad de Granada, que dirige el profesor Miguel Botella López, acaban de regresar de Egipto.
Han participado en la campaña para realizar el análisis antropológico de los huesos de las momias halladas en la excavación, así como el cómputo del número de individuos pertenecientes a las épocas más modernas de ocupación de la tumba (Reino Nuevo, Tercer Periodo Intermedio y Baja Época). Los investigadores granadinos han encontrado más de 200 esqueletos y momias en la tumba número 33.
Los primeros resultados de su trabajo arrojan conclusiones muy interesantes, y han permitido conocer nuevos datos no sólo sobre sus características físicas, sino también sobre las condiciones de vida en el Antiguo Egipto. Y es que, como explica el profesor Botella, «aunque el nivel cultural de la época era extraordinario, el análisis antropológico de los restos humanos revela que la población en general y también los gobernadores, la clase social más alta, vivían en condiciones de salud muy precarias, en el límite de la supervivencia».
Los antropólogos de la UGR afirman que la esperanza de vida apenas llegaba a los 30 años, «ya que sufrían muchos problemas de malnutrición y trastornos gastrointestinales agudos, debido al consumo de agua contaminada del Nilo».
Así lo revela el hecho de que los huesos de los niños no presenten marcas, «lo que demuestra que murieron debido a una enfermedad infecciosa aguda». Además, los investigadores han hallado en la tumba una gran cantidad de momias pertenecientes a jóvenes de entre 17 y 25 años.
LOS PIGMEOS
Miguel Botella apunta que las tumbas de la necrópolis de Qubbet el-Hawa cuentan con inscripciones «de gran importancia para la Historia no sólo de Egipto, sino de toda la Humanidad». Así, en la tumba del gobernador Herjuf (2200 a. C.) se narran los tres viajes que éste realizó al centro de Africa, en uno de los cuales llegó a traer a un pigmeo; ello supone la mención más antigua de este grupo étnico.
Además, en otras inscripciones se narran las relaciones de Egipto con la vecina región de Nubia (actual Sudán) a lo largo de casi un milenio.
Por tanto, Qubbet el-Hawa es uno de los yacimientos más importantes de Egipto, no sólo por los descubrimientos ya realizados, sino también por la cantidad de información que contiene sobre la salud y la enfermedad y las relaciones interculturales en la Antigüedad.
63089
Los gobernadores del Antiguo Egipto sufrían malnutrición, enfermedades infecciosas y morían antes de los 30 años, de modo que no vivían en tan buenas condiciones y rodeados de tanta opulencia como hasta ahora se pensaba sino que padecían multitud de patologías
y una «altísima» mortalidad infantil.
Además, los gobernadores de la región de Asuán, en la frontera con Sudán, así como sus familias, ya practicaban el mestizaje con las gentes negras que llegaban desde el país vecino.
Estas son algunas de las conclusiones a las que ha llegado el proyecto de investigación Qubbet el-Hawa, de la Universidad de Jaén, en el que participan antropólogos de la Universidad de Granada, así como el Consejo Supremo de Antigüedades de la República Árabe de Egipto.
Se trata de una excavación que se está desarrollando en la tumba número 33 de la necrópolis de Qubbet el-Hawa, justo enfrente de la moderna ciudad de Asuán, a unos mil kilómetros al sur de El Cairo. Esta tumba fue construida durante la XII Dinastía (1939-1760 a. C.) para albergar el cuerpo de un alto dignatario de la región de Asuán del que, por el momento se desconoce su identidad.
Fue reutilizada con posterioridad en al menos tres ocasiones (XVIII, XXII y XXVI Dinastías), es una de las más grandes de la necrópolis y posee una gran potencialidad arqueológica, ya que alberga, al menos, una cámara intacta en su interior, con tres sarcófagos decorados de madera.
MÁS DE 200 MOMIAS
Científicos del Laboratorio de Antropología Física de la Universidad de Granada, que dirige el profesor Miguel Botella López, acaban de regresar de Egipto.
Han participado en la campaña para realizar el análisis antropológico de los huesos de las momias halladas en la excavación, así como el cómputo del número de individuos pertenecientes a las épocas más modernas de ocupación de la tumba (Reino Nuevo, Tercer Periodo Intermedio y Baja Época). Los investigadores granadinos han encontrado más de 200 esqueletos y momias en la tumba número 33.
Los primeros resultados de su trabajo arrojan conclusiones muy interesantes, y han permitido conocer nuevos datos no sólo sobre sus características físicas, sino también sobre las condiciones de vida en el Antiguo Egipto. Y es que, como explica el profesor Botella, «aunque el nivel cultural de la época era extraordinario, el análisis antropológico de los restos humanos revela que la población en general y también los gobernadores, la clase social más alta, vivían en condiciones de salud muy precarias, en el límite de la supervivencia».
Los antropólogos de la UGR afirman que la esperanza de vida apenas llegaba a los 30 años, «ya que sufrían muchos problemas de malnutrición y trastornos gastrointestinales agudos, debido al consumo de agua contaminada del Nilo».
Así lo revela el hecho de que los huesos de los niños no presenten marcas, «lo que demuestra que murieron debido a una enfermedad infecciosa aguda». Además, los investigadores han hallado en la tumba una gran cantidad de momias pertenecientes a jóvenes de entre 17 y 25 años.
LOS PIGMEOS
Miguel Botella apunta que las tumbas de la necrópolis de Qubbet el-Hawa cuentan con inscripciones «de gran importancia para la Historia no sólo de Egipto, sino de toda la Humanidad». Así, en la tumba del gobernador Herjuf (2200 a. C.) se narran los tres viajes que éste realizó al centro de Africa, en uno de los cuales llegó a traer a un pigmeo; ello supone la mención más antigua de este grupo étnico.
Además, en otras inscripciones se narran las relaciones de Egipto con la vecina región de Nubia (actual Sudán) a lo largo de casi un milenio.
Por tanto, Qubbet el-Hawa es uno de los yacimientos más importantes de Egipto, no sólo por los descubrimientos ya realizados, sino también por la cantidad de información que contiene sobre la salud y la enfermedad y las relaciones interculturales en la Antigüedad.
Un investigador de la Universidad de Granada (UGR) ha formulado una nueva hipótesis en torno a un enigma que la comunidad científica aún no ha sido capaz de resolver y que podría revolucionar la industria farmacéutica: ¿Por qué las bacterias son cada vez más resistentes a los antibióticos? Su trabajo ha determinado que el uso de antibióticos puede provocar, incluso, que bacterias que no eran resistentes adquieran dicha resistencia porque captan el ADN de otras que sí lo son.
GRANADA, 13 (EUROPA PRESS)
Mohammed Bakkali, científico del departamento de Genética de la Facultad de Ciencias de la UGR, sostiene que el abuso que se hace de los antibióticos «obliga» a las bacterias a captar ADN de otras bacterias que sí son resistentes a ellos, ya que la presencia de antibióticos las somete a un enorme estrés. «De este modo, las bacterias que no eran resistentes se convierten en resistentes de forma completamente accidental al ingerir este ADN e incluso pueden hacerse mucho más virulentas, en parte debido al estrés al que las sometemos cuando abusamos del uso de los antibióticos», apunta el investigador, en un comunicado remitido por la UGR.
Desde hace décadas, científicos de todo el mundo investigan cuándo, cómo y por qué las bacterias captan ADN de otras bacterias resistentes a los antibióticos, haciéndose así resistentes también. Las respuestas al cuándo captan el ADN (en situaciones desfavorables o estresantes) y al cómo es el aparato que las bacterias usan para captarlo están claras, pero, hasta la fecha, «nadie ha determinado la razón que lleva a las bacterias a ingerir ese material genético», apunta Bakkali en un trabajo publicado en el último número de la revista ‘Archives of Microbiology’.
En condiciones normales, una bacteria podría tener mucho que perder si ‘decide’ captar ADN, ya que no dispone de un ‘lector de ADN’ que le permita captar solo las moléculas que le son útiles y lo más probable es que este ADN le sea dañino, e incluso letal.
En su artículo, Mohammed Bakkali argumenta que, en realidad, las bacterias no buscan ADN para captar (parecen no ‘querer’ ese ADN, ya que están continuamente degradándolo, es decir, rompiéndolo), y que dicha captación es un evento fortuito y sub-producto de un tipo de motilidad bacteriana que forma parte a su respuesta al estrés al cual la bacteria puede verse sometida.
Por lo tanto, el uso indiscriminado de antibióticos que hacemos en la actualidad «no solamente selecciona las bacterias resistentes, sino que también hace que las bacterias capten más ADN, debido al aumento de su motilidad en respuesta al estrés que les impone el antibiótico».
El resultado es que el estrés impuesto por el propio antibiótico induce la captación de material genético que puede conferir resistencia al antibiótico por parte de bacterias que de otra forma no iban a captar ese ADN ni hacerse resistentes al antibiótico. Además, dicho efecto se ve potenciado por su inespecificidad, ya que ocurre tanto en el patógeno diana como en otras bacterias.
El investigador de la UGR afirma que, cuando una bacteria capta ADN procedente de otra que era resistente a un antibiótico (y que pudo morir debido a otro factor ambiental), la bacteria que lo capta consigue resistencia a ese antibiótico. «De esta forma las bacterias pueden ir añadiendo arsenal de resistencia a antibióticos y terminar resistentes a una amplia gama de éstos, como es el caso de la cepa multi-resistente de un estafilococo, llamado ‘Staphylococcus aurius’, que causa estragos en muchos quirófanos».
Un investigador de la Universidad de Granada (UGR) ha formulado una nueva hipótesis en torno a un enigma que la comunidad científica aún no ha sido capaz de resolver y que podría revolucionar la industria farmacéutica: ¿Por qué las bacterias son cada vez más resistentes a los antibióticos? Su trabajo ha determinado que el uso de antibióticos puede provocar, incluso, que bacterias que no eran resistentes adquieran dicha resistencia porque captan el ADN de otras que sí lo son.
GRANADA, 13 (EUROPA PRESS)
Mohammed Bakkali, científico del departamento de Genética de la Facultad de Ciencias de la UGR, sostiene que el abuso que se hace de los antibióticos «obliga» a las bacterias a captar ADN de otras bacterias que sí son resistentes a ellos, ya que la presencia de antibióticos las somete a un enorme estrés. «De este modo, las bacterias que no eran resistentes se convierten en resistentes de forma completamente accidental al ingerir este ADN e incluso pueden hacerse mucho más virulentas, en parte debido al estrés al que las sometemos cuando abusamos del uso de los antibióticos», apunta el investigador, en un comunicado remitido por la UGR.
Desde hace décadas, científicos de todo el mundo investigan cuándo, cómo y por qué las bacterias captan ADN de otras bacterias resistentes a los antibióticos, haciéndose así resistentes también. Las respuestas al cuándo captan el ADN (en situaciones desfavorables o estresantes) y al cómo es el aparato que las bacterias usan para captarlo están claras, pero, hasta la fecha, «nadie ha determinado la razón que lleva a las bacterias a ingerir ese material genético», apunta Bakkali en un trabajo publicado en el último número de la revista ‘Archives of Microbiology’.
En condiciones normales, una bacteria podría tener mucho que perder si ‘decide’ captar ADN, ya que no dispone de un ‘lector de ADN’ que le permita captar solo las moléculas que le son útiles y lo más probable es que este ADN le sea dañino, e incluso letal.
En su artículo, Mohammed Bakkali argumenta que, en realidad, las bacterias no buscan ADN para captar (parecen no ‘querer’ ese ADN, ya que están continuamente degradándolo, es decir, rompiéndolo), y que dicha captación es un evento fortuito y sub-producto de un tipo de motilidad bacteriana que forma parte a su respuesta al estrés al cual la bacteria puede verse sometida.
Por lo tanto, el uso indiscriminado de antibióticos que hacemos en la actualidad «no solamente selecciona las bacterias resistentes, sino que también hace que las bacterias capten más ADN, debido al aumento de su motilidad en respuesta al estrés que les impone el antibiótico».
El resultado es que el estrés impuesto por el propio antibiótico induce la captación de material genético que puede conferir resistencia al antibiótico por parte de bacterias que de otra forma no iban a captar ese ADN ni hacerse resistentes al antibiótico. Además, dicho efecto se ve potenciado por su inespecificidad, ya que ocurre tanto en el patógeno diana como en otras bacterias.
El investigador de la UGR afirma que, cuando una bacteria capta ADN procedente de otra que era resistente a un antibiótico (y que pudo morir debido a otro factor ambiental), la bacteria que lo capta consigue resistencia a ese antibiótico. «De esta forma las bacterias pueden ir añadiendo arsenal de resistencia a antibióticos y terminar resistentes a una amplia gama de éstos, como es el caso de la cepa multi-resistente de un estafilococo, llamado ‘Staphylococcus aurius’, que causa estragos en muchos quirófanos».
Un investigador de la Universidad de Granada (UGR) ha formulado una nueva hipótesis en torno a un enigma que la comunidad científica aún no ha sido capaz de resolver y que podría revolucionar la industria farmacéutica: ¿Por qué las bacterias son cada vez más resistentes a los antibióticos? Su trabajo ha determinado que el uso de antibióticos puede provocar, incluso, que bacterias que no eran resistentes adquieran dicha resistencia porque captan el ADN de otras que sí lo son.
GRANADA, 13 (EUROPA PRESS)
Mohammed Bakkali, científico del departamento de Genética de la Facultad de Ciencias de la UGR, sostiene que el abuso que se hace de los antibióticos «obliga» a las bacterias a captar ADN de otras bacterias que sí son resistentes a ellos, ya que la presencia de antibióticos las somete a un enorme estrés. «De este modo, las bacterias que no eran resistentes se convierten en resistentes de forma completamente accidental al ingerir este ADN e incluso pueden hacerse mucho más virulentas, en parte debido al estrés al que las sometemos cuando abusamos del uso de los antibióticos», apunta el investigador, en un comunicado remitido por la UGR.
Desde hace décadas, científicos de todo el mundo investigan cuándo, cómo y por qué las bacterias captan ADN de otras bacterias resistentes a los antibióticos, haciéndose así resistentes también. Las respuestas al cuándo captan el ADN (en situaciones desfavorables o estresantes) y al cómo es el aparato que las bacterias usan para captarlo están claras, pero, hasta la fecha, «nadie ha determinado la razón que lleva a las bacterias a ingerir ese material genético», apunta Bakkali en un trabajo publicado en el último número de la revista ‘Archives of Microbiology’.
En condiciones normales, una bacteria podría tener mucho que perder si ‘decide’ captar ADN, ya que no dispone de un ‘lector de ADN’ que le permita captar solo las moléculas que le son útiles y lo más probable es que este ADN le sea dañino, e incluso letal.
En su artículo, Mohammed Bakkali argumenta que, en realidad, las bacterias no buscan ADN para captar (parecen no ‘querer’ ese ADN, ya que están continuamente degradándolo, es decir, rompiéndolo), y que dicha captación es un evento fortuito y sub-producto de un tipo de motilidad bacteriana que forma parte a su respuesta al estrés al cual la bacteria puede verse sometida.
Por lo tanto, el uso indiscriminado de antibióticos que hacemos en la actualidad «no solamente selecciona las bacterias resistentes, sino que también hace que las bacterias capten más ADN, debido al aumento de su motilidad en respuesta al estrés que les impone el antibiótico».
El resultado es que el estrés impuesto por el propio antibiótico induce la captación de material genético que puede conferir resistencia al antibiótico por parte de bacterias que de otra forma no iban a captar ese ADN ni hacerse resistentes al antibiótico. Además, dicho efecto se ve potenciado por su inespecificidad, ya que ocurre tanto en el patógeno diana como en otras bacterias.
El investigador de la UGR afirma que, cuando una bacteria capta ADN procedente de otra que era resistente a un antibiótico (y que pudo morir debido a otro factor ambiental), la bacteria que lo capta consigue resistencia a ese antibiótico. «De esta forma las bacterias pueden ir añadiendo arsenal de resistencia a antibióticos y terminar resistentes a una amplia gama de éstos, como es el caso de la cepa multi-resistente de un estafilococo, llamado ‘Staphylococcus aurius’, que causa estragos en muchos quirófanos».
El grupo de teatro “Laboratorio de Acción Escénica Vladimir Tzekov”, que ha venido recibiendo las “Ayudas a la Actividad Teatral” del Vicerrectorado de Extensión Universitaria y Deporte de la UGR, desde que estas fueran recuperadas en el año 2008, han obtenido los siguientes premios a distintas puestas en escena que han sido posibles en parte por la ayuda del Vicerrectorado y que se han venido estrenando en los “Encuentros de Teatro Universitario de la UGR”:
En abril y en julio de 2012 consiguen el Grand Prix en los festivales marroquíes de teatro universitario de Agadir y Casablanca, respectivamente, con el espectáculo Rapsodia nº 2: “La vida es sueño”.
En julio de 2012 participan en el BE FESTIVAL, en Birmingham (Reino Unido), con Fantasy nº 10: “Beauty of life”. Ganaron dos galardones: por un lado, el premio a la mejor puesta en escena y, por otro, el “Best of be”. Este segundo premio, para el que fueron seleccionadas tres compañías de las participantes en el BE FESTIVAL, consistía en una gira por el Reino Unido, del 19 de octubre al 6 de noviembre de 2012 (http://befestival.org/festival/bestofbe/).
“La Alegría de vivir” (Beauty of life) ha ganado también el premio al mejor espectáculo en el festival SKENA UP, en Kósovo, en diciembre de 2012. Y Réquiem nº 8: “La Peste” ganó el premio a la mejor dirección en el Certamen Nacional de Teatro de Albox, en marzo de 2012.
En total son 6 premios que lo acreditan como un grupo teatral reconocido ya internacionalmente.
Contacto: María José Sánchez Montes. Directora del Secretariado de Extensión Universitaria. Tfn.: 958 243484. Correo electrónico: mariaj@ugr.es
El grupo de teatro “Laboratorio de Acción Escénica Vladimir Tzekov”, que ha venido recibiendo las “Ayudas a la Actividad Teatral” del Vicerrectorado de Extensión Universitaria y Deporte de la UGR, desde que estas fueran recuperadas en el año 2008, han obtenido los siguientes premios a distintas puestas en escena que han sido posibles en parte por la ayuda del Vicerrectorado y que se han venido estrenando en los “Encuentros de Teatro Universitario de la UGR”:
En abril y en julio de 2012 consiguen el Grand Prix en los festivales marroquíes de teatro universitario de Agadir y Casablanca, respectivamente, con el espectáculo Rapsodia nº 2: “La vida es sueño”.
En julio de 2012 participan en el BE FESTIVAL, en Birmingham (Reino Unido), con Fantasy nº 10: “Beauty of life”. Ganaron dos galardones: por un lado, el premio a la mejor puesta en escena y, por otro, el “Best of be”. Este segundo premio, para el que fueron seleccionadas tres compañías de las participantes en el BE FESTIVAL, consistía en una gira por el Reino Unido, del 19 de octubre al 6 de noviembre de 2012 (http://befestival.org/festival/bestofbe/).
“La Alegría de vivir” (Beauty of life) ha ganado también el premio al mejor espectáculo en el festival SKENA UP, en Kósovo, en diciembre de 2012. Y Réquiem nº 8: “La Peste” ganó el premio a la mejor dirección en el Certamen Nacional de Teatro de Albox, en marzo de 2012.
En total son 6 premios que lo acreditan como un grupo teatral reconocido ya internacionalmente.
Contacto: María José Sánchez Montes. Directora del Secretariado de Extensión Universitaria. Tfn.: 958 243484. Correo electrónico: mariaj@ugr.es