Pág. 4: Los saberes humanísticos de Cerezo Galán y Rodríguez Gómez
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Pág. 16: Dos catedráticos de la Universidad de Granada, nuevos Honoris Causa
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Pág. 48: Investiga I+D+I fomenta la ciencia entre los jóvenes
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Pág. 4: Las universidades públicas mejoran en productividad
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Pág. 14: El campus acoge un seminario sobre algunos apuntes de inmigración
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Pág. 20: Martínez Ten recuerda el valor de las maestras de la República en la evolución de nuestro país
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Pág. 16: ‘Las maestras de la República’, mujeres que «cortaron sus cabellos y alargaron sus ideas»
Pág. 22: El delegado del Gobierno recibe al equipo decanal de Enfermería
Pŕoximo seminario sobre la inmigración en Melilla
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Pág. 3: Granada. La Universidad cambia el mapa
Págs. 6-7: La Alhambra hace «historia» conla integración de unascensor en el Carlos V
Pág. 20: ‘Dos cabalgan juntos’, de John Ford, en el Cineclub
‘Insights and puzzles in particle physics’,conferencia
Pág. 21: Inauguración de la exposición ‘Grecómanos’
Antonio Sánchez Trigueros charla sobre los cuentos de la Alhambra
Pág. 47: La Feria del Libro concluye con «récord» de visitantes y actos programados
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Pág. 11: Publicidad. Apertura de Salas de Estudio en Horario de Nocturno
Pág. 14: El módulo de Económicas funcionará al cien por cien el próximo curso
Pág. 60: ‘Dos cabalgan juntos’, de John Ford, esta tarde en el Cineclub de la Universidad
Pág. 73: Agenda:
– Cine:
‘Dos cabalgan juntos’
– Conferencias:
Charla de Antonio Sánchez Trigueros
‘Insights and puzzles in particle physics’
‘ArquitecturAHORA: nuevos caminos para los arquitectos’
– Exposiciones:
‘Grecómanos’
‘Arte Shodo’
‘Mediterráneo’
‘SognNo’
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Scientists from the University of Granada and the Spanish National Research Council—members of the SCImago research group—have found that, worldwide, there are three major ‘clusters’ of countries, defined by the thematic areas they investigate and that their governments invest in most
The study, published in Plos One, analysed the scientific production of more than 80 countries over more than 10 years (1996-2006)
Spanish scientists have designed the most comprehensive ‘world map of research’ to date. They have shown that worldwide there are three major groups, or clusters, of countries, as a function of the thematic areas that they research and that their governments invest in.
The study—conducted by researchers from the University of Granada and the Spanish National Research Council (CSIC), belonging to the SCImago research group—has recently been published in Plos One. They analysed the scientific production of over 80 countries spanning more than 10 years (1996-2006). The researchers dedicated more than 4 years to their task, using statistical techniques and multivariate analysis, and studying a sample of over 15 million documents and scientific articles.
They conclude that the first cluster is made up of Western Europe, together with the USA, Canada and the petrol-rich Arab Emirates. Together, they form the Biomedical cluster, which is characterized by its democratic regimes. The governments of these countries understand that research into health has electoral benefits because it improves the quality of life of their citizens, says Victor Herrero-Solana, Professor of Information and Communication at the University of Granada and one of the authors.
The second cluster
The second major block of countries researches in the field of what is termed ‘basic science’: physics, mathematics and engineering. This cluster is made up of Russia and the former Soviet countries, Eastern Europe, communist countries like China and Korea, together with Singapore, Taiwan and Japan. Here, research has developed around the model of the traditional scientific academies. For example Russia, Prof. Herrrero-Solana states, is much changed politically but from a scientific point of view it continues to be a communist country.
The third research block is made up of developing nations: most of Africa, south-east Asia and Latin America. “These countries have not yet developed a national research system and highlight agriculture and fisheries for the simple, practical reason that this enables them to improve GDP”.
In their article, the researchers also found a group of intermediate, heterogeneous countries «who have not yet opted for any one of these three research models because, although they are striving to develop a Science and Technology system, they remain socio-economically immature”. This group includes many Latin American countries like Brazil, Mexico and Argentina.
Reference:
Moya-Anegón F, Herrero-Solana V (2013)
Worldwide Topology of the Scientific Subject Profile: A Macro Approach in the Country Level
. PLoS ONE 8(12): e83222.
doi:10.1371/journal.pone.0083222 You can access the full text version of this article online at:
In the image, the ‘mapa de la investigación’ mundial elaborado por los autores.
Corresponding author:
Víctor Herrero-Solana
SCImago-University of Granada
Phone: +34 958 243 934
E-mail address: victorhs@ugr.es
Des chercheurs de l’Université de Grenade et du Centre National de Recherches Scientifiques (CSIC) membres du groupe SCImago, ont déterminé qu’il existe dans le monde trois grands « clusters » de pays en fonction des aires thématiques dans lesquelles ils recherchent et auxquelles leurs gouvernements fournissent plus de ressources.
Pour ce travail, publié dans la revue Plos One, ils ont analysé la production scientifique de plus de 80 pays pendant une décennie (1996-2006).
Des scientifiques espagnols ont dessiné la « carte de la recherche » mondiale la plus complète jusqu’à cette date, déterminant ainsi qu’il existe dans le monde trois grands groupes ou « clusters » de pays en fonction des aires thématiques dans lesquelles ils recherchent et auxquelles leurs gouvernements fournissent plus de ressources.
Le travail, réalisé par des chercheurs de l’Université de Grenade et du Centre National de Recherches Scientifiques (CSIC) membres du groupe SCImago, a été récemment publié dans la revue Plos One. Ils y ont analysé la production scientifique de plus de 80 pays pendant une décennie (1996-2006), employant pour cela plus de quatre ans et utilisant des techniques statistiques et des analyses multivariées à partir d’un échantillonnage de plus de 15 millions de documents et d’articles scientifiques.
Ainsi, le premier groupe serait formé par l’Europe Occidentale et les États-Unis, le Canada et les Émirats Arabes pétroliers. Tous ces pays constituent le « cluster » de la Biomédecine, « qui se caractérise par son profil démocratique. Leurs gouvernants savent que la recherche en santé est rentable électoralement parce qu’elle améliore la vie des citoyens », explique Víctor Herrero Solana, professeur d’Information et de Communication de l’Université de Grenade et un des auteurs de ce travail.
Le second « cluster »
Le second grand bloc de pays recherche dans les dénommées « sciences de base » : physique, mathématiques et ingénieries. Ce « cluster » est formé par la Russie et les anciens pays soviétiques, l’Europe Occidentale et des pays communistes comme la Chine, la Corée, Singapour, Taïwan et le Japon, où la recherche se fait selon le modèle des académies scientifiques traditionnelles. « La Russie, par exemple, a beaucoup changé politiquement mais elle reste un pays communiste du point de vue scientifique », affirme M. Herrero.
Le troisième bloc de recherche est formé par des pays en voie de développement : la plupart des pays de l’Afrique, du sud-est asiatique et d’Amérique Latine. « Ces pays n’ont pas encore développé un système de recherche nationale et priorisent l’agriculture et la pêche pour une simple raison pratique : cela leur permet d’améliorer leur Produit Intérieur Brut (PIB). »
Dans leur article, les chercheurs ont déterminé qu’il existe aussi un groupe hétérogène de pays intermédiaires, « qui ne se sont pas encore décidés pour un de ces modèles de recherche vu que, même s’ils essaient de développer un système de Science et de Technologie, ils n’ont pas encore la suffisante maturité socio-économique ». Dans ce groupe se retrouvent beaucoup de pays latino-américains comme le Brésil, le Mexique et l’Argentine.
Référence bibliographique:
Moya-Anegón F, Herrero-Solana V (2013). Worldwide Topology of the Scientific Subject Profile: A Macro Approach in the Country Level. PLOS ONE 8(12): e83222. doi:10.1371/journal.pone.0083222
L’article complet est disponible sur le site:
http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0083222
Sur l’image adjointe, la « carte de recherche » mondiale élaborée par les auteurs.
Contact : Víctor Herrero-Solana. SCImago-UGR. Tél.: 958 243934; courriel : victorhs@ugr.es
L’analyse de données paléontologiques permet de caractériser des changements paléo-environnementaux cycliques à échelle variable, dont la durée a fluctué entre moins d’une journée et des millions d’années.
Francisco J. Rodríguez Tovar, professeur de Stratigraphie et de Paléontologie de l’Université de Grenade, est le premier espagnol à avoir publié dans la revue Annual Reviews of Earth and Planetary Sciences.
Une recherche menée à bien à l’Université de Grenade a démontré que les phénomènes cycliques concernant l’environnement, comme les changements climatiques, dans la dynamique atmosphère-océan et même les perturbations orbitales des planètes, existent depuis des millions d’années et peuvent être étudiés par l’analyse des fossiles.
C’est ce que confirment les données paléontologiques analysées qui ont permis de caractériser des changements paléo-environnementaux cycliques à échelle variable dont la durée a fluctué entre moins d’une journée et des millions d’années.
Ce travail, réalisé par Francisco J. Rodríguez Tóvar, professeur de Stratigraphie et de Paléontologie de l’Université de Grenade, a analysé comment le premier registre fossile peut être utilisé comme instrument clé pour caractériser ces phénomènes cycliques à différente échelle temporelle.
Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la prestigieuse Annual Reviews of Earth and Planetary Sciences, la seconde revue dans la catégorie de Geosciences Multidisciplinary dans le ranking du Journal Citation Reports, après Nature Geosciences, avec un index d’impact proche à 9. Jamais auparavant un scientifique espagnol n’avait publié ici.
Tel que le signale le professeur Rodríguez Tovar, il s’agit de phénomènes cycliques à échelle variable, de moins d’un jour à des millions d’années, à différentes manifestations dans le registre fossile.
Concernant ceux qui possèdent une durée entre moins d’un jour et une année, « il s’agit de phénomènes à échelle écologique fondamentalement associés a des variations des marées et solaires, qui furent enregistrées dans les modèles de croissance d’organismes comme les bivalves et les coraux. Nous y trouvons ainsi des évidences dans des fossiles qui datent du Paléozoïque (cela fait plus de 500 millions d’années) », signale le chercheur de l’Université de Grenade, qui a de même étudié dans son article des phénomènes cycliques dont la durée a oscillé entre 1 et 10.000 ans, comme ceux associés à El Niño (phénomène climatique cyclique que provoque le réchauffement des eaux sud-américaines), ou ceux connus comme cycles Dansgaard-Oeschger ou les événements de Heinrich. Ces derniers se sont produits lors de la dernière période glaciale et ont déterminé des variations dans l’abondance, la distribution et la diversité de populations et espèces marines et terrestres.
Il a également analysé des phénomènes cycliques entre 10.000 et 1 million d’années, fondamentalement associés à des changements climatiques déterminés par des variations orbitales (cycles de Milankovitch), qui sont enregistrés dans les patrons évolutifs de certaines espèces, donnant même lieu à leur extinction.
Finalement, le chercheur a étudié des changements climatiques d’une durée supérieure a 1 million d’années, produits au long du Phanérozoïque, dont l’interprétation est associée à des phénomènes extraterrestres (impacts de météorites, comme celui qui s’est produit pendant la limite Crétacé/Tertiaire, cela fait quelque 65 millions d’années) ou terrestres (comme le vulcanisme à grande échelle). « Ces changements sont en rapport avec des extinctions périodiques majeures qui ont affecté un pourcentage élevé de la biote, vu que dans la plupart des cas plus de 65% des organismes vivants ont disparu », souligne M. Rodríguez Tovar.
Référence bibliographique :
Orbital Climate Cycles in the Fossil Record: From Semidiurnal to Million-Year
Biotic Responses. Francisco J. Rodríguez-Tovar. Annu. Rev. Earth Planet. Sci. 2014. 42:69–102
L’article complet est disponible sur le site :
http://www.annualreviews.org/doi/pdf/10.1146/annurev-earth-120412-145922
Francisco J. Rodríguez Tovar, professeur de l’Université de Grenade, signale le bio-événement de la limite Crétacé-Tertiaire (ayant produit l’extinction des dinosaures) dans le profil de Agost (Alicante).
Contact : Francisco J. Rodríguez Tovar. Département de Stratigraphie et de Paléontologie de l’Université de Grenade. Tél. : 958 242724; courriel: fjrtovar@ugr.es