El volumen “Vida y poesía de Gerardo Diego”, de Antonio Gallego Morell, ha sido designado como libro del mes de febrero de 2016 por la Editorial Universidad de Granada (eug). La obra, con prólogo de Antonio Sánchez Trigueros, se ha puesto a la venta a 9 euros, precio este que, como el resto de los libros designados cada mes, se mantendrá definitivamente.
III Jornada sobre alimentación saludable
Resolución del Concurso de microrrelatos «Relátate», por el 25 de noviembre, Día Internacional para la Erradicación de la Violencia de Género
New treatment against cancer, combining radiotherapy and stem cell based therapy, developed
An international team of researchers lead by the University of Granada has proven the combined therapeutic potential of mesenchymal stem cells and radiotherapy in the fight against cancer
These stem cells are capable of bury themselves in a tumour and, when activated by radiotherapy, release cytokines and tumour suppressor proteins which significantly improve the biological effect of the ionizing radiation on tumours
An international team of researchers lead by the University of Granada (UGR) has proven that mesenchymal stem cells (MSC) may be used as enhancer agents of local and systemic effects of radiotherapy, that is to say, those which affect the irradiated tumour and tumour cells located at a certain distance of the irradiated ones.
This breakthrough, published in the renowned Oncotarget scientific magazine, could lead to a more effective use of radiotherapy, and points to a possible use of radiotherapy in treating systemic cancer, apart from being a local and regional treatment.
MSCs are a type of stem cell, present in a wide variety of tissues (bone marrow, blood and tissue from the umbilical cord, skin, adipose tissue, muscle tissue…) and capable of producing various specialized cells present in human body tissues. For example, they can differentiate (become specialized) into cartilage cells (dendrites), bone cells (osteoblasts) and fat cells (adipocytes).
The ‘bystander effect’
The researchers, belonging to the Centre of Biomedical Research (UGR), the Institute of Parasitology and Biomedicine (CSIC), the University of Heidelberg (Germany) and the University Hospital San Cecilio (Granada), have studied the cells’ sensitivity to the ‘bystander effect’ (effect observed in cells near the ones directly exposed to radiation). For that purpose, they used a group of lines of tumour cells and mesenchymal stem cells coming from the umbilical cord stroma, and and they activated the MSCs with radiotherapy.
As José Mariano Ruiz de Almodóvar, professor at the Deparment of Radiology and Physic Medicine (UGR) and leading author of this research, explains, «MSCs have a huge potential for the treatment of cancer, given that they are capable of bury themselves in a tumor and, when preactivated or directly activated by in vivo radiation, release cytokines and tumour suppressor proteins which significantly improve the control mechanisms the ionizing radiation exerts on tumours.
The research, lead by the UGR and carried out on tumoral models implemented in mice, has empirically proven that when radiotherapy is combined with a treatment using MSCs, both the irradiated tumour and those at a certain distance of the irradiated one experiment a reduction of the tumoral growth speed and an increase in neoplastic cells death rate.
Bibliographic references:
Human mesenchymal stem cells enhance the systemic effects of radiotherapy
Virgínea de Araújo Farias, Francisco O’Valle, Borja Alonso Lerma, Carmen Ruiz de Almodóvar, Jesús J. López-Peñalver, Ana Nieto, Ana Santos, Beatriz Irene Fernández, Ana Guerra-Librero, María Carmen Ruiz-Ruiz, Damián Guirado, Thomas Schmidt, Francisco Javier Oliver and José Mariano Ruiz de Almodóvar
Oncotarget, Online ISSN: 1949-2553
Link to complete article:
http://www.impactjournals.com/oncotarget/index.php?journal=oncotarget&page=article&op=view&path[]=5216&pubmed-linkout=1
Contact:
José Mariano Ruiz de Almodóvar
Catedrático del departamento de Radiología y Medicina Física de la Universidad de Granada
Telephone: (+34) 958 241 000 ext. 20095
E-mail: jmrdar@ugr.es
Nouveau traitement plus effectif contre le cancer qui combine radiothérapie et thérapie avec des cellules souches
Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par l’Université de Grenade (UGR), démontre le potentiel thérapeutique des cellules souches mésenchymales (MSC) combinées avec radiothérapie dans la lutte contre le cancer.
Ces cellules souches sont capables de se loger à l’intérieur de la tumeur et, lorsqu’elles s’activent moyennant radiothérapie, elles secrètent des cytokines et des protéines suppresseuses tumorales qui produisent une amélioration très significative dans l’effet biologique de la radiation ionisante sur les tumeurs.
Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par l’Université de Grenade (UGR), a démontré que les cellules souches mésenchymales (MSC pour ses sigles en anglais) peuvent servir comme agents favorisant les effets locaux et systémiques de la radiothérapie ; c’est-à-dire, ceux qui affectent la tumeur irradiée et les cellules tumorales situées à une certaine distances de celles irradiées.
Cette importante découverte, qui a été publiée dans la prestigieuse revue scientifique Oncotarget, pourrait servir à obtenir une radiothérapie plus effective, et suggère que la radiothérapie pourrait être, outre un traitement local et régional à succès, une nouvelle modalité thérapeutique pour le cancer systémique.
Les MSC sont un type de cellules souches, présentes dans une ample variété de tissus (moelle osseuse, sang et tissu du cordon ombilical, peau, tissu gras ou musculaire…) et capables de produire diverses cellules spécialisées qui se trouvent dans les tissus du corps humain. Par exemple, elles peuvent se différencier (ou se spécialiser) en cellules de cartilage (chondrocytes), cellules osseuses (ostéoblastes) et cellules grasses (adipocytes).
L’effet de voisinage
Les chercheurs, membres du Centre de Recherche Biomédicale de l’UGR, de l’Institut de Parasitologie et de Biomédecine (CSIC), de l’Université de Heidelberg (Allemagne) et de l’Hôpital Universitaire San Cecilio de Grenade, ont étudié la sensibilité cellulaire à l’effet de voisinage ou spectateur (effet qui se produit chez des cellules proches de celles exposées directement à la radiation), en utilisant pour cela un ensemble de lignes de cellules cancéreuses et les cellules souches mésenchymales dérivées de stroma du cordon ombilical, y inclus l’activation de MSC par radiothérapie.
Tel que l’explique l’auteur principal de cette recherche, le professeur du Département de Radiologie et de Médecine Physique de l’UGR, José Mariano Ruiz de Almodóvar, « les MSC possèdent un potentiel énorme pour le traitement de cancers vu qu’elles sont capables de se loger à l’intérieur des tumeurs et, quand elles sont préactivées, ou quand elles s’activent directement moyennant radiation in vivo, elles secrètent des cytokines et des protéines suppresseuses de tumeurs qui produisent une amélioration très significative des mécanismes de contrôle que la radiation ionisante exerce sur les tumeurs. »
L’étude dirigée par l’UGR, réalisée sur des modèles tumoraux implantés dans des souris, a démontré expérimentalement que lorsqu’on combine la radiothérapie et le traitement avec des cellules MSC aussi bien dans les tumeurs irradiées que dans celles situées à une certaine distance des irradiées, la vitesse de croissance tumorale se réduit à cause de la diminution du taux de prolifération de la tumeur et de l’augmentation de la mort des cellules néoplasiques.
Référence bibliographique :
Human mesenchymal stem cells enhance the systemic effects of radiotherapy. Virgínea de Araújo Farias, Francisco O’Valle, Borja Alonso Lerma, Carmen Ruiz de Almodóvar, Jesús J. López-Peñalver, Ana Nieto, Ana Santos, Beatriz Irene Fernández, Ana Guerra-Librero, María Carmen Ruiz-Ruiz, Damián Guirado, Thomas Schmidt, Francisco Javier Oliver and José Mariano Ruiz de Almodóvar. Oncotarget, Online ISSN: 1949-2553
L’article complet est disponible on line sur lesite suivant :
http://www.impactjournals.com/oncotarget/index.php?journal=oncotarget&page=article&op=view&path[]=5216&pubmed-linkout=1
Contact :
José Mariano Ruiz de Almodóvar. Professeurdu Département de Radiologie et de Médecine Physique de l’Université deGrenade. Tél. : 958241000 ext. 20095; courriel : jmrdar@ugr.es
DÍA MUNDIAL DEL CÁNCER: Científicos de GENYO presentan nuevas patentes para el control del proceso de metástasis
Científicos de la Universidad de Granada y el Servicio Andaluz de Salud, pertenecientes al Centro Pfizer –Universidad de Granada – Junta de Andalucía de Genómica e Investigación Oncológica (GENYO), presentarán en rueda de prensa mañana miércoles, 3 de febrero, a las 11 horas nuevas patentes para el control del proceso de metástasis en el cáncer.
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José Antonio Lorente Acosta. Catedrático de la UGR, director Científico de GENYO e investigador principal del Grupo de Biopsia Líquida y Metástasis
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José Luis García Puche. Profesor titular de la UGR, jefe del Servicio de Radioterapia y Oncología e investigador asociado del Grupo de Biopsia Líquida y Metástasis de GENYO
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José Expósito Hernández. Profesor asociado de la UGR, director de la Unidad de Gestión Clínica integral de Oncología del Complejo Hospitalario de Granada
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Juan José Díaz Mochón. Investigador “Ramón y Cajal” de la UGR, investigador de GENYO
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María José Serrano Fernández. Investigadora “Nicolás Monardes” (SAS), directora de la División de Biopsia Líquida en GENYO
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Jesús Banqueri Ozáez. Director de la Oficina de Transferencia de Resultados de Investigación (OTRI) de laUGR (Vicerrectorado de Investigación y Transferencia)
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Asunto: Presentación de nuevos avances científicos patentados para el control del proceso de metástasis en el cáncer
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DÍA: Miércoles, 3 de febrero
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HORA: 11 horas
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LUGAR: Salón de actos de GENYO (PTS Granada. Avenida de la Ilustración, 114)
La Universidad de Granada, Hidralia y Emasagra colaboran en la primera edición del Máster de Derecho de Aguas
La vicerrectora de Docencia, María López-Jurado Romero de la Cruz; el director de Concesiones de Andalucía Oriental de Hidralia, Juan Carlos Torres, y el director gerente de Emasagra, Federico Sánchez Aguilera, han firmado el martes, 2 de de febrero, el convenio de colaboración para el desarrollo de la Primera Edición del Máster de Derecho de Aguas dirigido a licenciados, graduados y profesionales interesados en obtener una formación especializada y de calidad sobre esta materia mediante clases teóricas, conferencias, seminarios, talleres prácticos y visitas de campo.
Una investigadora de la UGR diseña un cuento accesible que permite ‘leer’ a personas con discapacidad intelectual
Una investigadora de la Universidad de Granada (UGR) ha diseñado un cuento accesible dirigido a personas con discapacidad intelectual, que les permite ‘leer una historia aunque no sepan leer’, al estar desarrollado con un lenguaje gráfico basado en imágenes ilustradas como único hilo narrativo.
Varias imágenes del cuento accesible diseñado por Clara Luna, así como de la autora y de algunos de los participantes en su estudio.
“Almazaras y olivares en la Edad Moderna”, objeto de atención de la revista Chronica Nova
Agenda cultural de la UGR prevista para el MIÉRCOLES, 3 de FEBRERO de 2016
Des insectes aquatiques « architectes » construisent des refuges parfaits avec de petites pierres dont ils équilibrent les deux moitiés comme stratégie de survie
Les larves de friganes, des insectes aquatiques de l’ordre des trichoptères fabriquent des cannetilles avec des particules du substrat où ils protègent leur corps délicat et où ils réalisent la métamorphose pour devenir adultes.
Des scientifiques de l’Université de Grenade révèlent un curieux secret de la nature, inconnu à cette date. Au moment de la pupe, les larves modifient l’architecture de leur refuge, y ajoutant du poids dans les extrêmes jusqu’à équilibrer les deux moitiés. L’objectif est que les cannetilles où restent les larves enfermées afin de puper puissent reposer de façon horizontale dans les rives peu profondes des ruisseaux étant donné qu’en cas de permanence dans des positions verticales la probabilité d’être exposées à l’air serait très élevée et, par conséquent, elles mourraient par dissection.
Pour réaliser ce travail, les chercheurs ont employé des techniques de microtomographie qui permettent d’obtenir des images et des reconstructions volumétriques avec haute résolution.
Des scientifiques de l’Université de Grenade (UGR) ont découvert un curieux secret de la nature inconnu à cette date : certaines larves d’insectes aquatiques construisent des refuges en forme de cannetilles avec de petits grains de sable ou de petites pierres afin de protéger leurs corps délicats.
Au moment de puper pour réaliser la métamorphose (c’est-à-dire, au moment de s’enfermer dans une enveloppe sous forme de cocon dans lequel ils passent de l’état de larve à celui d’adulte), ils ajoutent des grains additionnels de sable ou de petites pierres, qu’ils situent stratégiquement aux extrêmes des cannetilles (de façon externe ou interne) dans le but d’équilibrer le poids des deux moitiés avec une précision totale, comme s’il s’agissait d’une balance millimétrique parfaite.
L’étude menée à bien démontre que la finalité d’équilibrer le poids de ces minuscules cannetilles, que les propres animaux construisent avec des particules du substrat, est que ces insectes aquatiques, appartenant à l’ordre des trichoptères et spécialement l’espèce Anitellaamelia, soient capables de reposer horizontalement dans les rives peu profondes des ruisseaux, dont le débit diminue beaucoup à la fin de l’été, et puissent ainsi survivre. S’ils maintenaient une position verticale, la probabilité de se voir exposés à l’air serait très élevée et, par conséquent, l’animal mourrait par dissection.
Ce travail a été réalisé par le professeur du Département de Zoologie de l’Université de Grenade, Javier Alba-Tercedor, avec les chercheuses Carmen Zamora-Muñoz et Marta Saínz de Bariaín, en utilisant un micritomographe Skyscan 1172 (appareil qui permet de scanner de petits animaux avec haute résolution) de la Faculté des Sciences de l’UGR. Les résultats ont été présentés au Bruker Micro-CT Users Meeting, le congrès de microtomographie le plus important au monde, célébré récemment à Bruges (Belgique).
La tomographie est une technique non invasive, très connue par la communauté scientifique dû à sa grande utilisation en médecine, qui permet d’obtenir de hautes résolutions et, par le fait de n’être nullement nécessaires les échantillons, facilite l’étude d’exemplaires précieux sans leur produire de dommages.
Cannetilles doubles
L’équipe de recherche du professeur Alba-Tercedor était en train d’étudier l’Anitellaamelia, un insecte aquatique de l’ordre des trichoptères dont les adultes ont un aspect de mite, dont de rares populations vivent dans certains cours d’eau du nord-ouest de la Péninsule Ibérique, lorsqu’elle a découvert ce curieux phénomène de la nature. Certaines des cannetilles de pupe fabriquées par les insectes ont frappé l’attention des chercheurs par le fait d’être doubles, c’est-à-dire que l’on observait deux cannetilles concentriques, l’un dans l’autre, un fait inédit.
Intrigué par cet aspect, le professeur Alba-Tercedor a réalisé une étude de l’insecte aquatique moyennant microtomographie. Les premières images ont permis de mettre en évidence cette double structure, mais également que la larve, avant de puper, avait placé des grains additionnels de sable ou de petites pierres aux extrêmes, soit à l’intérieur ou à l’extérieur, qui dans les images apparaissaient comme de grands rochers.
« En cherchant une explication à ce changement dans l’architecture des cannetilles juste avant de s’enfermer dans leur intérieur pour se transformer en adultes, nous avons formulé l’hypothèse que la fonction d’ajouter du poids aux extrêmes devait répondre au besoin d’équilibrer le poids des deux moitiés des cannetilles », explique le professeur Alba-Tercedor.
Avec cela, les cannetilles finissent par reposer horizontalement dans les rives peu profondes des ruisseaux, où à la fin de l’été les larves restent enfermées plusieurs semaines jusqu’à compléter la métamorphose et émerger comme des adultes volants.
Éviter de s’exposer à l’air
« Pendant ce temps, le débit des ruisseaux diminue beaucoup et il reste quelques flaques dans lesquelles les larves, enfermées dans leurs cannetilles, sont submergées. Au cours de ce temps, si les cannetilles se maintenaient en position verticale, la probabilité qu’une partie de celles-ci soit exposée à l’air est très élevée, et par conséquent l’animal mourrait par dissection », signale l’agrégé de Zoologie de l’UGR.
Pour vérifier son hypothèse, Alba-Tercedor, moyennant des techniques de microtomographie, a scanné et réalisé des reconstructions volumétriques de différentes cannetilles. Il a divisé virtuellement chacune d’entre elles en deux moitiés de la même longueur. Il a été possible de mesurer par software le volume de chaque pierre, comme mesure indirecte du poids, et par conséquent la somme de volumes de toutes celles qui composent chaque moitié.
Les résultats obtenus ont confirmé l’hypothèse de départ : les poids des deux moitiés de ces insectes aquatiques se sont avérés exactement les mêmes, grâce au labeur de rééquilibre qu’eux-mêmes réalisent en ajoutant de nouvelles particules de substrat aux extrêmes.
Les chercheurs de l’UGR affirment qu’on a beau étudier les différents animaux, la maîtrise de la nature ne cesse de nous surprendre.
«Une si petite larve, de moins d’un centimètre de longueur, est capable de devenir une architecte experte au moment d’élaborer les cannetilles, et postérieurement en leur ajoutant la quantité et la taille exacte de grains aux extrêmes afin d’équilibrer leur poids comme dans une balance. Il en va de la survie de l’espèce. L’évolution a fait la sélection de ceux qui construisirent adéquatement », conclut le professeur.
Référence bibliographique :
ALBA-TERCEDOR, J., M. SÁINZ-BARIÁIN& C. ZAMORA-MUÑOZ. 2015. Using micro-CT to elucidate the pupal case architecture as asurvival strategy of a caddisfly. In: Bruker Micro-CT Users Meeting 2015. pp.:163-172. Ed. BrukermicroCT, Kontich, Belgium ; pp. 47-55. ISBN: 9789081678100, ISSN:2033-8031.
L’article complet est disponible surle site suivant :
http://bruker-microct.com/company/UM2015/29.pdf
Contact :
Javier Alba-Tercedor. Départementde Zoologie de l’Université de Grenade. Tél. : 958244015 ; portable : 686 464 342 ; courriel : jalba@ugr.es
‘Architect’ aquatic insects build perfect shelters out of tiny stones and they balance their two halves as a survival strategy
Larvae of caddisfly, aquatic insects of the order Trichoptera, using substrate particles, build tiny tubes where they protect their fragile bodies and carry out the metamorphosis which will transform them in adults
Researchers from the University of Granada unveil a curious secret of Nature, unknown until now. When the time for pupation comes, larvae modify the architecture of their shelters, balancing their two halves by means of adding weight to both ends. The goal is that the tubes in which they stay captive until pupation can rest horizontally on the shallow banks of the streams, given that, in case of staying in vertical position, the probability of being exposed to the air would be too high and they could die out of dessication
The researchers carried out this task using microtomography techniques, which allow to obtain images and volumetric reconstructions with high resolutions
Researchers from the University of Granada (UGR) have discovered a curious secret of Nature unknown to this day: the larvae of some aquatic insects build tiny tube-like shelters using little sand grains and tiny stones, which they the use to protect their fragile bodies.
When it’s time to pupate and carry out the metamorphosis (that is, when they enclose themselves in a cocoon-like wrapping in which they transition from larva to adult), they add additional sand grains or tiny stones which they place strategically in both ends of the tubes (be it in the inner or the outer side) with the goal of balancing with precision the weight between the two halves, as if they were perfect scales.
The research has proven that the goal of balancing the weight of these tiny tubes, which the insects build with substrate particles, is to allow these aquatic insects (of the order Trichoptera, and especially the species Anitellaamelia) to lay horizontally on the shallow banks of the streams. The volume of water of said streams decreases a lot at the end of the summer, so they may survive this way. If they stayed in a vertical position, the probability of being exposed to the air would be very high and, therefore, the animal could die out of dessication.
This work has been carried out by Javier Alba-Tercedor, a professor at the Department of Zoology of the UGR, along with fellow researchers Carmen Zamora-Muñoz and Marta Saínz de Bariaín, using the microtomography scanner Skyscan 1172 (a device which allows to scan tiny animals with high resolution) from the Faculty of Science (UGR). The results have been shown in the Bruker Micro-CT Users Meeting, the most important microtomography conference in the world, which took place in May this year, in Bruges (Belgium).
Tomography is a non-invasive method, well known in the scientific community thanks to its wide use in medicine. With tomography we can obtain high resolutions without altering the samples, so we can study valuable specimens without harming them.
Double tubes
Professor Alba-Tercedor’s research team was studying Anitellaamelia, an aquatic insect of the order Trichoptera whose adults look like moths and with scarce populations in some water streams in the northwest of the Iberian Peninsula, when they discovered this curious secret of Nature. Some of the pupation tubes built by the insects caught the attention of the researchers for being doubles, that is to say, two concentric tubes were observed, one of them inside the other, an unprecedented fact.
Intrigued by this fact, professor Alba-Tercedor carried out a research on this aquatic insect using microtomography. The first images showed this double structure and, in addition, they showed that the larva had put additional grains of sand or gravel in both ends before pupating. These grains, which in the images looked like big rocks, were put in the inner or the outer side.
Professor Alba-Tercedor explains: «searching for an explanation for that change in the architecture of the tubes just before enclosing themselves in them and transforming into adults, we formulated an hypothesis: the function of the weight added in both ends of the tiny tubes would deal with the need of having to balance the weight between both halves of the tubes».
With that change, the tiny tubes can lay horizontally in the shallow banks of the streams where, at the end of the summer, the larvae stay enclosed for several weeks until they complete their transformation and emerge as flying adults.
Avoiding exposure to the air
«During this time, the streams’ volume of water decrease a lot and there remain some poodles in which the larvae, enclosed in their tiny tubes, stay submerged. During this time, if the tubes were in a vertical position, the probability of part of them being exposed to the air would be very high and, therefore, the animal would die out of dessication», the professor of Zoology from the UGR stresses.
In order to prove their hypothesis, Alba-Tercedor scanned and made volumetric reconstructions of different tubes, using microtomography methods. Each of them was virtually divided in two halves of the same length. Using software, it was possible to measure the volume of each grain as a way to indirectly measure their weight and, therefore, they could measure the sum of the volumes of all the grains in each half.
The results confirmed the hypothesis: the weight of the two halves was exactly the same thanks to the re-balancing work that they make by themselves adding new substrate particles to both ends.
These UGR researchers assert that, no matter how much they study different animals, Nature’s skill doesn’t cease to amaze them.
«Such a tiny larva, whose length is only a little more than one centimeter, is capable of being an expert architect building the tubes and adding the exact amount and volume of grains in both ends to balance the weight as in a scale, afterwards. The survival of the species depends on this. Evolution has selected the ones that built the right way», professor Alba-Tercedor concludes.
Bibliographic references:
ALBA-TERCEDOR, J., M. SÁINZ-BARIÁIN & C. ZAMORA-MUÑOZ. 2015. Using
micro-CT to elucidate the pupal case architecture as a survival strategy of a
caddisfly. In: Bruker Micro-CT Users Meeting 2015. pp.: 163-172. Ed. Bruker
microCT, Kontich, Belgium. pp:47-55. ISBN: 9789081678100, ISSN: 2033-
8031.
http://bruker-microct.com/company/UM2015/29.pdf
Contact:
Javier Alba-Tercedor
Departamento de Zoología de la Universidad de Granada.
Telephone: (+34) 958 244 015
Mobile phone: (+34) 686 464 342
E-mail: jalba@ugr.es