Des experts se penchent sur l’entrepreneuriat au Maroc

La création d’entreprises au Maroc et son environnement économique, académique et institutionnel sont au centre d’un important conclave international organisé à Tétouan.

Un benchmarking sur les expériences européennes et le transfert technologique en matière d’entrepreneuriat.
Plusieurs experts maghrébins et européens spécialisés dans la valorisation et le transfert des résultats de la recherche et la contribution à la création d’entreprises technologiques prendront part, les 26 et 27 avril à l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tanger-Tétouan, à un séminaire international sur le thème «Soutien à l’entrepreneuriat et mesures de valorisation de la recherche, état des lieux et perspectives».

Organisé par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, l’Université Abdelmalek Essaâdi et l’Université de Grenade, cette rencontre vise, selon les organisateurs, à partager les bonnes pratiques qui ont fait leur preuve dans ces domaines, tout en engageant une réflexion sur les mesures à mettre en place dans les universités maghrébines pour améliorer leurs prestations à ces niveaux. Au cours de ces dernières années, souligne le communiqué, les pays du Maghreb se sont résolument engagés dans un ambitieux programme de mise à niveau de leurs économies, plus particulièrement dans la perspective de l’horizon 2025, d’où la nécessité pour tous les acteurs socio-économiques de ces pays d’être directement concernés par ce programme de mise à niveau et de valorisation des ressources et des compétences, compte tenu des échéances préétablies.

Engagement
L’université maghrébine est ainsi directement engagée pour apporter ses contributions et accompagner cet objectif, que ce soit à travers les cadres législatifs, ou par le biais des réformes de l’enseignement supérieur et l’application des lois mises en place, précisent les organisateurs selon lesquels la relation entre l’Université et le monde socio-économique est restée limitée et peu efficace. Même si certaines difficultés ont actuellement trouvé leurs solutions dans le cadre des réformes de l’enseignement supérieur des pays maghrébins, notamment celles ayant un caractère administratif, on note de manière générale, aujourd’hui, que les universités maghrébines ne se sont pas encore attelées à la valorisation et le transfert des résultats de la recherche, d’une part, et la contribution à la création d’entreprises technologiques, d’autre part, conclut le communiqué.

Des universitaires et des experts du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de France, d’Espagne et d’Italie présenteront des exposés autour des thématiques suivantes : «Réformes nationales et les programmes d’appui à la valorisation de la recherche et l’entrepreneuriat», «Benchmarking: expériences européennes de transfert technologique d’entrepreneuriat » et « Expériences maghrébines et EVARECH (Entrepreneuriat et valorisation de la recherche), un projet dont l’objectif est de stimuler des réformes dans les universités pour leur adaptation aux conditions d’une nouvelle économie de marché en mettant en place des incubateurs, des pépinières et des services de transfert technologique.

Descargar


La flore européenne de haute montagne s’est déplacée 2,7 mètres en sept ans à cause de l’augmentation de la température

Les plantes vasculaires montrent une ascension de 2,7 mètres, ce qui pourrait mener à la disparition des espèces les mieux adaptées au froid.
• Le nombre d’espèces situées sur les sommets des zones boréales tempérées augmente, et celles des méditerranéennes diminue.
• Ce sont les résultats d’une étude publiée dans le dernier numéro de la revue « Science », à laquelle ont participé des chercheurs de l’Université de Grenade.
Une étude internationale, à laquelle ont participé des chercheurs du Département de Botanique de l’Université de Grenade, a confirmé que le réchauffement global provoque une augmentation de l’altitude des espèces végétales. Ce travail, publié dans le dernier numéro de la revue « Science », analyse les changements observés dans la flore de 66 sommets de 17 chaînes de montagnes européennes entre 2001 et 2008.
Ce projet, qui a établi dans la Péninsule Ibérique des zones pilote dans les Pyrénées (Ordesa) et à Sierra Nevada, a calculé un déplacement vers la cime de 2’7 mètres de moyenne dans l’ensemble des espèces étudiées. « Ce résultat confirme l’hypothèse selon laquelle l’augmentation des températures induit le déplacement de la flore alpine vers des niveaux supérieurs. Ce phénomène a provoqué la substitution de certaines espèces résistantes au froid par d’autres plus sensibles à lui. Tout cela reflète la vulnérabilité des écosystèmes de haute montagne à moyen et à long terme », ont expliqué les auteurs de ce travail.
Sommets boréaux tempérés et méditerranéens
Les conclusions de l’étude démontrent aussi une augmentation moyenne de 8% dans le nombre d’espèces qui habitent les sommets des chaînes de montagne européennes. Cependant, cette augmentation n’est pas généralisée. Des 66 sommets étudiés, elle a été observée dans la plupart de ceux situés dans les zones boréales et tempérées, tandis qu’une diminution s’est produite dans huit parmi les 14 sommets situés dans la zone méditerranéenne.
De plus, sur les sommets inférieurs des chaînes méditerranéennes, situés à la limite supérieure de la forêt ou à une hauteur équivalente, les augmentations et les pertes ont été majeures que dans les autres cas.
Dans les montagnes méditerranéennes (Sierra Nevada, Corse, Apennin Central et la Crète), à l’augmentation des températures s’ajoute une sécheresse croissante, vu que les précipitations moyennes annuelles diminuent et que la période estivale se prolonge. Cette combinaison de facteurs peut supposer une menace pour certaines espèces endémiques, un trésor biologique caché dont le nombre pourrait diminuer.
Les chaînes méditerranéennes qui, outre leur situation dans le sud de l’Europe, diffèrent du reste précisément par le fait de se trouver dans un climat différent, méditerranéen, sont celles qui présentent une diminution plus forte d’espèces, surtout celles qui sont exposées à une certaine humidité, bien qu’elles arrivent à toucher des endémismes spécifiques des sommets. « À Sierra Nevada, par exemple, dans les contrôles délimités par l’étude permanente de la végétation, ont diminué des espèces emblématiques, comme l’Androsacevitalianasubsp. nevadensis et la Plantagonivalisy Artemisia granatensis », a expliqué le professeur de l’UGR, M. Joaquín Molero Mesa.
Un second point d’échantillonnage
En ce qui concerne les espèces caractéristiques confluant dans ces montagnes, et très significativement à Sierra Nevada, la seule montagne péninsulaire au climat méditerranéen de sa base jusqu’au sommet le plus élevé, le groupe de recherche coordonné par M. Molero Mesa, avec la collaboration spéciale de Mme Rosa Mª Fernández Calzado, a installé un second point d’échantillonnage consistant en quatre sommets situés à plus de 2500 mètres d’altitude, ceci depuis 2005, afin d’obtenir de meilleurs résultats dans l’observation, et de pouvoir obtenir des conclusions plus fiables qui pourraient être contrastées avec ceux qui se publient actuellement tous les deux ans.
De la sorte, Sierra Nevada est la seule chaîne qui maintient deux points (région ciblée) d’observation. De plus, la recherche est également coordonnée avec l’Observatoire de Changement Global de Sierra Nevada, et le même groupe de recherche a établi, avec la collaboration de chercheurs marocains, une autre région ciblée dans le Haut Atlas Occidental, où s’installeront cet été les parcelles d’observation et les thermomètres correspondants. On prétend ainsi avoir une connaissance plus exacte des variations produites dans l’environnement le plus fragile, qui est le méditerranéen.
Cette étude s’encadre dans le projet GLORIA (sigles en anglais de l’Initiative de Recherche pour l’Observation Globale de l’Environnement Alpin), initiée en Europe en 2000 et qui s’est postérieurement étendu au reste du monde.
Référence bibliographique:
• Harald Pauli, Michael Gottfried, Stefan Dullinger, Otari Abdaladze, Maia Akhalkatsi, José Luis Benito Alonso, Gheorghe Coldea, Jan Dick, Brigitta Erschbamer, Rosa Fernández Calzado, Dany Ghosn, Jarle I. Holten, Robert Kanka, George Kazakis, Jozef Kollár, Per Larsson, Pavel Moiseev, Dmitry Moiseev, Ulf Molau, Joaquín Molero Mesa, Laszlo Nagy, Giovanni Pelino, Mihai Puscas, Graziano Rossi, Angela Stanisci, Anne O. Syverhuset, Jean-Paul Theurillat, Marcello Tomaselli, Peter Unterluggauer, Luis Villar, Pascal Vittoz, Georg Grabherr. «Recent Plant Diversity Changes on Europe’s Mountain Summits». Science. DOI: 10.1126/science.1219033
Contact: Joaquín Molero Mesa. Département de Botanique de la Faculté de Pharmacie. Tél.: 958 243 916. Courriel : jmolero@ugr.es
  • Les plantes vasculaires montrent une ascension de 2,7 mètres, ce qui pourrait mener à la disparition des espèces les mieux adaptées au froid.
  • Le nombre d’espèces situées sur les sommets des zones boréales tempérées augmente, et celles des méditerranéennes diminue.
  • Ce sont les résultats d’une étude publiée dans le dernier numéro de la revue « Science », à laquelle ont participé des chercheurs de l’Université de Grenade.

Une étude internationale, à laquelle ont participé des chercheurs du Département de Botanique de l’Université de Grenade, a confirmé que le réchauffement global provoque une augmentation de l’altitude des espèces végétales. Ce travail, publié dans le dernier numéro de la revue « Science », analyse les changements observés dans la flore de 66 sommets de 17 chaînes de montagnes européennes entre 2001 et 2008.

Ce projet, qui a établi dans la Péninsule Ibérique des zones pilote dans les Pyrénées (Ordesa) et à Sierra Nevada, a calculé un déplacement vers la cime de 2’7 mètres de moyenne dans l’ensemble des espèces étudiées. « Ce résultat confirme l’hypothèse selon laquelle l’augmentation des températures induit le déplacement de la flore alpine vers des niveaux supérieurs. Ce phénomène a provoqué la substitution de certaines espèces résistantes au froid par d’autres plus sensibles à lui. Tout cela reflète la vulnérabilité des écosystèmes de haute montagne à moyen et à long terme », ont expliqué les auteurs de ce travail.

Sommets boréaux tempérés et méditerranéens

Les conclusions de l’étude démontrent aussi une augmentation moyenne de 8% dans le nombre d’espèces qui habitent les sommets des chaînes de montagne européennes. Cependant, cette augmentation n’est pas généralisée. Des 66 sommets étudiés, elle a été observée dans la plupart de ceux situés dans les zones boréales et tempérées, tandis qu’une diminution s’est produite dans huit parmi les 14 sommets situés dans la zone méditerranéenne.De plus, sur les sommets inférieurs des chaînes méditerranéennes, situés à la limite supérieure de la forêt ou à une hauteur équivalente, les augmentations et les pertes ont été majeures que dans les autres cas.
Dans les montagnes méditerranéennes (Sierra Nevada, Corse, Apennin Central et la Crète), à l’augmentation des températures s’ajoute une sécheresse croissante, vu que les précipitations moyennes annuelles diminuent et que la période estivale se prolonge. Cette combinaison de facteurs peut supposer une menace pour certaines espèces endémiques, un trésor biologique caché dont le nombre pourrait diminuer.

Les chaînes méditerranéennes qui, outre leur situation dans le sud de l’Europe, diffèrent du reste précisément par le fait de se trouver dans un climat différent, méditerranéen, sont celles qui présentent une diminution plus forte d’espèces, surtout celles qui sont exposées à une certaine humidité, bien qu’elles arrivent à toucher des endémismes spécifiques des sommets. « À Sierra Nevada, par exemple, dans les contrôles délimités par l’étude permanente de la végétation, ont diminué des espèces emblématiques, comme l’Androsacevitalianasubsp. nevadensis et la Plantagonivalisy Artemisia granatensis », a expliqué le professeur de l’UGR, M. Joaquín Molero Mesa.

Un second point d’échantillonnage

En ce qui concerne les espèces caractéristiques confluant dans ces montagnes, et très significativement à Sierra Nevada, la seule montagne péninsulaire au climat méditerranéen de sa base jusqu’au sommet le plus élevé, le groupe de recherche coordonné par M. Molero Mesa, avec la collaboration spéciale de Mme Rosa Mª Fernández Calzado, a installé un second point d’échantillonnage consistant en quatre sommets situés à plus de 2500 mètres d’altitude, ceci depuis 2005, afin d’obtenir de meilleurs résultats dans l’observation, et de pouvoir obtenir des conclusions plus fiables qui pourraient être contrastées avec ceux qui se publient actuellement tous les deux ans.

De la sorte, Sierra Nevada est la seule chaîne qui maintient deux points (région ciblée) d’observation. De plus, la recherche est également coordonnée avec l’Observatoire de Changement Global de Sierra Nevada, et le même groupe de recherche a établi, avec la collaboration de chercheurs marocains, une autre région ciblée dans le Haut Atlas Occidental, où s’installeront cet été les parcelles d’observation et les thermomètres correspondants. On prétend ainsi avoir une connaissance plus exacte des variations produites dans l’environnement le plus fragile, qui est le méditerranéen.

Cette étude s’encadre dans le projet GLORIA (sigles en anglais de l’Initiative de Recherche pour l’Observation Globale de l’Environnement Alpin), initiée en Europe en 2000 et qui s’est postérieurement étendu au reste du monde.

plantago

Référence bibliographique: Harald Pauli, Michael Gottfried, Stefan Dullinger, Otari Abdaladze, Maia Akhalkatsi, José Luis Benito Alonso, Gheorghe Coldea, Jan Dick, Brigitta Erschbamer, Rosa Fernández Calzado, Dany Ghosn, Jarle I. Holten, Robert Kanka, George Kazakis, Jozef Kollár, Per Larsson, Pavel Moiseev, Dmitry Moiseev, Ulf Molau, Joaquín Molero Mesa, Laszlo Nagy, Giovanni Pelino, Mihai Puscas, Graziano Rossi, Angela Stanisci, Anne O. Syverhuset, Jean-Paul Theurillat, Marcello Tomaselli, Peter Unterluggauer, Luis Villar, Pascal Vittoz, Georg Grabherr. «Recent Plant Diversity Changes on Europe’s Mountain Summits». Science. DOI: 10.1126/science.1219033 

Contact: Joaquín Molero Mesa. Département de Botanique de la Faculté de Pharmacie. Tél.: 958 243 916. Courriel : jmolero@ugr.es


Global Warming has driven Europe’s Mountain Plants to Migrate 2.7 m Upwards in 7 Years

  • Vascular plants have moved 2.7 m upwards, which might lead to the extinction of high-mountain species.
  • While species diversity in summits of temperate-boreal regions has increased, it has declined in Mediterranean regions.
  • Such are the results obtained from a study published in Science, where University of Granada researchers participated.

Researchers at the University of Granada Department of Botanic have participated in an international study that has confirmed that global warming is causing plants to migrate to higher altitudes. The study –recently published in Science analyzed species diversity shifts in 66 summits of 17 European ranges between 2001 and 2008.

In the Iberian Peninsula, two target regions were selected in the Pyrenees (Ordesa) and Sierra Nevada (Granada). Researchers found that the species under study had migrated an average of 2.7m upwards. “This finding confirms the hypothesis that a rise in temperatures drives Alpine flora to migrate upwards. As a result, rival species are threatened by competitors, which are migrating to higher altitudes. These changes pose a threat to high-mountain ecosystems in the long and medium term” the authors state.

Boreal-Temperate and Mediterranean Summits

The study also reveals an average increase of 8% in the number of species growing in summits of European mountains. However, such increase is not general, as of the 66 peaks in boreal and temperate areas, the majority revealed an increase in species diversity, while 8 out of the 14 summits in the Mediterranean area revealed a decline in the number of species represented.

Furthermore, the study revealed that species diversity has changed more significantly at low elevation sites –at the upper limit of the forest or an equivalent altitude– in the Mediterranean region than in other regions.

In Mediterranean mountains (Sierra Nevada, Corsica, Central Apennines and Crete), the rise in temperatures is causing a decline in annual average rainfall, which results in longer summer droughts. Consequently, temperature rise and droughts pose a threat to unique endemic species.

The mountains that present the most significant shifts in species diversity are Mediterranean mountains –located in Southern Europe–, where climate is different to that of the rest of Europe. In general, moist-soil species are more vulnerable to climate change, though high-mountain endemic species are also affected.”For example, in Sierra Nevada, the observation plots revealed a decrease in the number of emblematic species such as Androsacevitalianasubsp. Nevadensis and Plantagonivalisy Artemisia granatensis”, the University of Granada professor, Joaquín Molero Mesa, explains.

Another Sampling Site

Sierra Nevada has very special characteristics, as it is the only mountain range in the Iberian Peninsula that has Mediterranean climate from top to the hill foot. Consequently, the research group coordinated by professor Molero Mesa –with the special collaboration of Mª Rosa Fernández Calzado– placed another sampling site (four summits located at an elevation above 2500m high) in 2005. The purpose was to increase the sample size and obtain more reliable results. In two years, a comparative study of the results obtained in the first and second study will be conducted.

Thus, Sierra Nevada is the only mountain range with two target regions under observation. The research group is coordinated with the Observatorio de Cambio Global de Sierra Nevada, and has established –in collaboration with a research group from Morocco– another target region in the high Western Atlas, where observation plots and thermometers will be installed next summer. The purpose of this action is to better understand climate and species variations in the most vulnerable environment: the Mediterranean region.

This study is part of the Project GLORIA (The Global Observation Research Initiative in Alpine Environments) initiated in Europe in 2000 and which has spread worldwide.

Plantago

References:

  • Harald Pauli, Michael Gottfried, Stefan Dullinger, Otari Abdaladze, Maia Akhalkatsi, José Luis Benito Alonso, Gheorghe Coldea, Jan Dick, Brigitta Erschbamer, Rosa Fernández Calzado, Dany Ghosn, Jarle I. Holten, Robert Kanka, George Kazakis, Jozef Kollár, Per Larsson, Pavel Moiseev, Dmitry Moiseev, Ulf Molau, Joaquín Molero Mesa, Laszlo Nagy, Giovanni Pelino, Mihai Puscas, Graziano Rossi, Angela Stanisci, Anne O. Syverhuset, Jean-Paul Theurillat, Marcello Tomaselli, Peter Unterluggauer, Luis Villar, Pascal Vittoz, Georg Grabherr. Recent Plant Diversity Changes on Europe’s Mountain Peaks. Science. DOI: 10.1126/science.1219033

Contact: Joaquín Molero Mesa. Universiy of Granada. Department of Botanic. School of Pharmacy. Phon Number: +34 958 243 916. E-mail Address: jmolero@ugr.es

 


Melilla Hoy

Pág. 13: Educación sufragará con 24.000 euros diez proyectos de investigación del campus

Pág. 16: CCOO gana las elecciones sindicales al Comité de Empresa del personal laboral del campus

Descarga por URL: http://sl.ugr.es/01Lu

Descargar


El Pueblo de Ceuta

Pág. 19: La UGR inicia la visita a IES para informar sobre estudios universitarios

La Facultad de Educación inicia un Curso básico de Dariya

Descarga por URL: http://sl.ugr.es/01Lr

Descargar


20 minutos

Pág. 24 – Publicidad: Feria del libro de Granada 2012. Actividades de la Editorial Universidad de Granada

Descarga por URL: http://sl.ugr.es/01Lp

Descargar


El País

Pág. 27 – Opinión: Tasas y reestructuración universitaria

Descarga por URL: http://sl.ugr.es/01Lo

Descargar


Ideal

Pág. 7: El comité organizador de la Universiada visita las instalaciones de Fermasa

Pág. 14: Los cambios en los expedientes universitarios dejan rastro electrónico

UGT denuncia las modificaciones laborales del profesorado de la Universidad

Investigadores extranjeros piden ayuda humanitaria para Marruecos

Pág. 59: Diego Martínez, nuevo director del Festival de Música y Danza

Pág. 64: Guillermo Pérez Villalta expone las ilustraciones de ‘Los viajes de Gulliver’

Pág. 73: Agenda

– Conferencias: ‘Volcanes y hombres en las costas de Canarias’ / ‘El Rectorado en el Hospital Real’

– Exposiciones: ‘Viajes de Gulliver’ / ‘De cuando se le rompió el espejo al vampiro’

Descarga por URL: http://sl.ugr.es/01Ln

Descargar


Granada Hoy

Portada: La UGR ultima un reglamento para impedir el plagio en la investigación

Pág. 10: Un congreso aborda desde hoy la relación entre Teología y Universidad

Pág. 13: La UGR prepara un reglamento que evite el plagio en investigación

Encierro nocturno en Letras para protestar contra los recortes

Pág. 17: Armilla ofrece Fermasa al comité organizador de la Universiada

Pág. 23: «¿Se puede encender una vela en el espacio?»

Pág. 24: Mesa redonda ‘El rectorado en el Hospital Real’

‘De cuando se le rompió el espejo al vampiro’

Pág. 7 – Deportes: La Universidad de Granada presenta la candidatura al título

Pág. 43: Diego Martínez, nuevo director del Festival de Música y Danza

Pág. 45: Feria del libro de Granada. Programa

Contraportada: (en verde) María Dolores Suárez. VICERRECTORA DE INVESTIGACIÓN DE LA UGR

FERMASA SE ‘APUNTA’ A LA UNIVERSIADA

Descarga por URL: http://sl.ugr.es/01Ll

Descargar