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Breveté un nouveau matériel à base de charbon dopé qui permet de produire des combustibles tout en réduisant les émissions de CO2

  • Des scientifiques de l’Université de Grenade ont mis au point, après 10 ans de travail, un gel de charbon qui permet de convertir le CO2 en hydrocarbures moyennant la transformation électro-catalytique
  • Des chercheurs de l’Université de Grenade ont mis au point un nouveau matériel à base de charbon dopé qui permet de produire de l’énergie à un coût peu élevé et de réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère. Il s’agit d’un gel récemment breveté qui permet de reconvertir le CO2 en hydrocarbures par la transformation électro-catalytique et économise une grande quantité de temps et d’argent.

Actuellement, lescentrales d’énergies renouvelables (éolienne, solaire oumarémotrice, cette dernière provenant des marées) produisent despics d’énergie qui se gaspille parce qu’ils ne coïncident pasavec les besoins énergétiques. Stocker cette énergie dans desbatteries pour en profiter postérieurement est un processus trèscoûteux qui requiert de grandes quantités de métaux purs trèschers, comme le nickel ou le cuivre, raison pour laquelle ceprocessus est à peine utilisé.Il agit comme unélectro-catalyseur hautement dispersé (constitué de 90% de charbonet d’une faible quantité de métaux lourds) et effectif, ce quilui permet de transformer le CO2 en hydrocarbures à coût peu élevé.Ce nouveau matériau, développé intégralement à l’UGR aprèsplus de dix ans de recherches sur les gels de charbon, a étébreveté récemment par le Bureau de Résultats de Recherche (OTRI).

En phase de laboratoire

Tel que l’explique leprincipal chercheur du projet, Agustín F. Pérez-Cadenas, le gel decharbon dopé « n’est pas une solution magique pour éviterles émissions de CO2 dans l’atmosphère et pour en finir avec lapollution causée par l’effet de serre, mais permet de les réduireconsidérablement, ainsi que de diminuer les coûts énergétiques ».Pour le moment, ce système se trouve en phase de laboratoire et n’apas encore été appliqué dans des usines énergétiques réelles,mais les épreuves menées à bien à l’Université de Grenadeont donné des résultats « hautement prometteurs ».

L’équipede recherche qui travaille actuellement dans cette recherche estformée par les professeurs de l’UGR AgustínF. Pérez Cadenas, Carlos Moreno Castilla, FranciscoCarrasco Marín, Francisco J. Maldonado Hodar y SergioMorales Torres,en plus de MaríaPérez Cadenas (UNED).Y a également collaboré au début FreekKapteijn,de la TUDelft (Pays Bas).

Images adjointes:

1 : De gauche à droite,les chercheurs de l’UGR Francisco Carrasco Marín, Agustín F.Pérez Cadenas et Francisco J. Maldonado Hodar.

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2 : Agustín F. PérezCadenas manipulant le réacteur.

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3 : Le réacteur employépar les chercheurs.

Contact:
AgustínF. Pérez-Cadenas.
Département de Chimie Inorganique de l’Universitéde Grenade.
Tél. :+34 958 243 316 ;
courriel : afperez@ugr.es;
web: www.ugr.es/local/afperez