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Une recherche signale la nécessité de protéger les Droits de l’Homme des personnes « trans »

L’activisme international de la dépathologisation « trans » réclame que l’on retire la classification diagnostique actuelle de la transsexualité comme trouble mental, et que la santé publique couvre les processus de modification corporelle, selon une thèse de doctorat réalisée à l’Université de Grenade.

D’après ce travail, réalisé par le chercheur et activiste « trans » Amets Suess Schwend, les groupes activistes pour la dépathologisation « trans » demandent, de plus, un changement du modèle actuel de l’attention sanitaire, la reconnaissance légale du genre sans conditions médicales et la dépathologisation de la diversité de genre pendant l’enfance.

 

L’activisme international pour la dépathologisation « trans » réclame que l’on retire la classification diagnostic actuelle de la transsexualité comme trouble mental, et que la santé publique couvre les processus de modification corporelle. De plus, il demande un changement du modèle actuel de l’attention sanitaire, la reconnaissance légale du genre sans conditions médicales et la dépathologisation de la diversité de genre pendant l’enfance.

 

Ce sont quelques-unes parmi les conclusions d’une recherche réalisée par Amets Suess Schwend, activiste « trans » et chercheur de l’École Andalouse de Santé Publique et du Groupe de Recherche Autres. Perspectives Féministes dans la Recherche Sociale, de l’Université de Grenade, dirigé par la professeure Carmen Gregorio Gil.

Dans ce travail, l’auteur réalise un résumé du processus d’émergence et d’internationalisation de l’activisme pour la dépathologisation « trans », ainsi qu’une analyse du développement historique de la classification actuelle des processus de transition générique et des modifications dans différentes éditions de manuels diagnostics et standards de soins.

La recherche réalisée à l’UGR suppose une révision des différentes lignes thématiques présentes dans les discours activistes et théorico-activistes de la dépathologisation « trans », à partir de son interrelation avec des discours précédents, des perspectives professionnelles, des développements institutionnels, ainsi que des cadres théoriques et des processus activistes similaires.

De plus, elle apporte des réflexions sur la contribution de la perspective de dépathologisation à l’épistémologie, à la méthodologie et à l’étique de la recherche.

Dépathologisation « trans »

Amets Suess défend que la dépathologisation des expressions, trajectoires et identités de genre dans le contexte clinique, éducatif, familial, social et légal, ainsi que dans le domaine de la recherche, « peut se considérer un aspect fondamental de la protection des Droits de l’Homme des personnes ‘trans’. »

Le chercheur de l’UGR signale qu’au cours de ces dernières années « la perspective de dépathologisation « trans » a atteint une diffusion croissante et est entrée dans l’agenda d’organismes internationaux et régionaux, dans des discours scientifiques et des protocoles cliniques. »

En outre, on peut observer des changements dans la classification diagnostique des processus de transition générique. Dans plusieurs pays, on constate des avancées en matière de reconnaissance légale de genre. « Parallèlement, on détecte une situation permanente de pathologisation, de discrimination et d’exclusion sociale des personnes ‘trans’ dans différentes parties du monde », conclut Suess.

 

Carmen Gregorio Gil et le chercheur de l’UGR Amets Suess Schwend.

Contact :

Amets Suess Schwend. Groupe de Recherche Autres. Perspectives Féministes en Recherche Sociale, Université de Grenade et École Andalouse de Santé Publique. Tél. : 958 02 74 00 ; courriel : amets.suess.easp@juntadeandalucia.es