Des chercheurs de l’Université de Grenade avertissent que lesnouveau-nés sous effet d’anesthésie épidurale présentent une légère baisse del’indice du test d’Apgar, un examen rapide qui se réalise chez le nouveau-néafin de valoriser son état général de santé.
Pour mener à bien ce travail, ils ont analysé une population formée parun total de 2609 enfants nés entre 2010 et 2013 à l’hôpital San Juan de la Cruz d’Ubeda (Jaen).
Leur recherche, publiée dans la revue Midwifery, signale que les bébés nés avec épidurale ont requis une réanimation àun pourcentage majeur, ainsi que d’être admis dans l’unité de soins intensifspour nouveau-nés, de même qu’ils ont initié l’allaitement maternel moinsprécocement.
Les bébés nés sous effet d’anesthésie épiduraleprésentent une légère baisse de l’indice du test d’Apgar (un examen rapide quise réalise chez le nouveau-né afin de valoriser son état général de santé),aussi bien à la minute qu’au bout de cinq minutes après la naissance.
De plus, les bébés nés avec épidurale ont requisune réanimation à un pourcentage majeur, ainsi qu’être admis dans l’unité de soinsintensifs pour nouveau-nés, de même qu’ils ont initié l’allaitement maternelmoins précocement.
Ce sont certaines parmi les conclusions d’unarticle publié dans la revue Midwifery par desscientifiques de l’Université de Grenade, qui ont réalisé une étuderétrospective sur l’association existant entre l’usage de l’analgésie épiduraleet différents paramètres chez le nouveau né.
Pour mener à bien ce travail,les chercheurs ont analysé une population formée par un total de 2609 enfantsnés entre 2010 et 2013 à l’hôpital San Juan de la Cruz d’Ubeda (Jaen).
Les effets adverses de l’épidurale
Tel quel’explique la principale auteure de l’étude, la professeure du départementd’Infirmerie de l’Université de Grenade, Concepción Ruiz Rodríguez, « l’anesthésieépidurale est une parmi les différentes alternatives utilisées pour pallier ladouleur lors de l’accouchement. Actuellement, c’est la stratégie la plusvalorisée pour son efficacité, de sorte que son utilisation s’est étendue defaçon importante dans les pays développés. »
Cependant, outre les multiples avantages attribuésà l’analgésie épidurale, « on a également décrit une série d’effetsadverses, aussi bien sur la mère que sur l’enfant. Ceux décrits sur l’enfantsont attribués à l’effet pharmacologique direct dû au transfert placentaire dumédicament administré par voie maternelle, ou à un effet indirect secondaire,comme conséquence des changements physiologiques que le médicament produit chezla mère, comme sont les changements hormonaux », explique l’experte del’UGR.
Cependant, les données sont contradictoires etsont actuellement discutées par les professionnels sanitaires. Pour cela, lesauteurs de ce travail envisagent la pertinence d’étudier l’effet de l’analgésieépidurale sur différents paramètres chez le nouveau-né.
Les données obtenues par les chercheurs «démontrent que l’analgésie épidurale produit certains effets adverses chez lenouveau-né sur lesquels il est nécessaire d’approfondir », signale RuizRodríguez.
« Pour cela, nous considérons important qu’aussibien les professionnels sanitaires (obstétriciens et sages-femmes) que lesmères connaissent et considèrent ces risques au moment de prendre une décisionsur son administration », conclut la chercheuse de l’UGR.
Référence bibliographique :
Retrospective study of the association between epidural analgesia during labour and complications for the newborn. A. Herrera-Gómez, O. García-Martínez, J. Ramos-Torrecillas, E. De Luna-Bertos, C. Ruiz, F.M. Ocaña-Peinado. Midwifery. Volume 31, Issue 6, June 2015, Pages 613–616. doi:10.1016/j.midw.2015.02.013
L’article complet est disponible sur le site suivant :
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0266613815000741
Contact :
Concepción RuizRodríguez. Département d’Infirmerie de l’Université deGrenade. Tél. : 958243497; courriel : crr@ugr.es