Après les vacances estivales, les adeptes des fameux régimes miracles s’y accrochent pour perdre les kilos gagnés durant les derniers mois en un temps record, et en même temps les salles de gymnastique connaissent une surcharge. Un «dernier sprint» de sacrifice dont le résultat n’est pas celui qu’on espère, et dont les conséquences sont peu favorables pour la santé. Selon le directeur de l´Institut de Nutrition et de Technologie des Aliments de l´Université de Grenade, Emilio Martínez de Victoria Muñoz, dans la nutrition les miracles n’existent pas, nous gagnons du poids avec le passage des années, et de la même façon nous devons les perdre, c’est-à-dire progressivement.
Le bilan énergétique
Il est clair que l’énergie dont l’organisme a besoin pour son bon fonctionnement provient spécialement des aliments que nous consommons. Cependant, dans la régulation du poids corporel une série de mécanismes hormonaux et nerveux entrent en jeu et, font que ce processus soit plus compliqué.
Quand les calories consommées sont plus ou moins égales à celles brûlées durant le jour, le bilan énergétique reste en équilibre et, pour autant, le poids reste constant. Cependant, cet équilibre se rompe quand le nombre de calories ingérées est supérieur au nombre de calories dépensées, ce qui augmente le poids, étant donné que l’excès de calories est stocké en forme de graisse, ou bien au contraire, si la consommation est inférieure à celle dépensée ou vice-versa. Pour avoir une idée de la sensibilité dudit équilibre, Emilio Martínez signale que, si on donne chaque jour à une fille qui jouit d’un équilibre énergétique une galette de chocolat durant quatre ans de suite, son poids durant ce temps augmentera de 9 kilos.
Légendes diététiques
Par conséquent, le chercheur signale que pour obtenir un bilan énergétique négatif ou équilibré, «les régimes miracles» ne servent à rien. Derrière la grande majorité de ces régimes, il n’existe aucune base scientifique et, de plus, on a tendance à restreindre les groupes d’aliments, ce qui entraîne une carence d’aliments nutritifs dans l’organisme avec d’importants problèmes de santé. D’autre part, et, à cause de ce genre de régimes, on arrive à perdre le poids seulement en forme de glycogène ou d’eau, mais non de graisse, raison pour laquelle la récupération des kilos perdus est immédiate.
Dans ce panacée diététique, et en faisant fi de toutes les recommandations sur l’alimentation saine, se trouve, entre autres, le régime South Beach, un plan révolutionnaire qui vous permet de manger tout ce que vous voulez et vous garantit que pour maigrir il est nécessaire de passer une période de purification de deux semaines basée sur l’élimination des hydrates de carbone simples et les sucres ; la méthode nutritionnelle Atkins permet la consommation illimitée des graisses comme le beurre et les viandes, les poissons, les œufs et les produits laitiers selon l’envie, et paradoxalement, elle limite beaucoup la consommation des hydrates de carbone et permet seulement d’ingérer des quantités réduites de légumes et de fruits ; outre un grand nombre de «régimes miracles» comme celui d’artichaut ou celui du groupe sanguin.
Se tenir à distance
Emilio Martínez insiste sur le fait que la meilleure façon pour contrôler le poids corporel consiste à faire une certaine ingesta d’aliments et l’exercice physique. Ainsi, il reconnaît qu’avec un déficit de 500 à 700 calories dans le régime, en fonction du poids corporel, l’âge et l’exercice physique, on arrive à perdre progressivement trois kilos par mois en garantissant de ne pas récupérer le double en moins de temps.
Il souligne également qu’un régime riche en fibre aide à contrôler l’obésité, facilite l’ingestion des petites quantités d’aliments vu qu’il prolonge le temps de mastication et, par son volume, aident à produire rapidement la sensation de satiété. En plus, la fibre augmente la vélocité du transit intestinal, tandis que le rythme d’absorption des aliments diminue.
Toutes ces données ont été présentées récemment dans le cours Alimentation Saine et Activité Physique comme réponse à l’Obésité du Centro Mediterráneo de l’UGR, qui a eu lieu dans la localité grenadine de Guadix.
Cordonnées:
Pr. Emilio Martínez de Victoria Muñoz
Institut de Nutrition et de Technologie des Aliments. Université de Grenade.
Tél. (+34) 95824821. Portable : (+34) 636951401.
Courriel : emiliom@ugr.es
