- L’Université deGrenade, avec la collaboration de l’Hôpital Universitaire SanCecilio de Grenade, l’École Andalouse de Santé Publique et leProgramme de Santé Mentale du Service Andalou de la Santé, dirigel’étude PISMA-ep.
- Il s’agit de la plusgrande étude épidémiologique réalisée jusqu’à cette date enAndalousie pour connaître aussi bien les causes principales(génétiques et environnementales) que la prévalence de troublesmentaux.
Être femme, être au chômage et vivre une situation d’adversité sociale sont les trois facteurs qui exercent un plus grand effet pour que les personnes présentant une prédisposition génétique à subir un trouble mental le développent. En outre, plus de 20% de la population andalouse présentent un trouble mental à un moment donné de leur vie, les plus fréquents étant les moins graves, comme la dépression (un trouble présent chez 12% de la population) et les troubles d’anxiété (environ 10% de la population andalouse). D’autre part, près de 3% subiront pendant leur vie un trouble psychotique, la maladie mentale la plus grave.
Ce sont certaines parmi les conclusions de PISMA-ep, la plus grande étude épidémiologique réalisée à cette date en Andalousie afin d’évaluer avec précision aussi bien les causes principales (génétiques et environnementales) que la prévalence de troubles mentaux dans cette communauté autonomique. Le projet est dirigé par le professeur Jorge Cervilla, du Département de Psychiatrie de l’Université de Grenade, avec la collaboration de l’Hôpital Universitaire San Cecilio de Grenade, l’École Andalouse de Santé Publique et le Programme de Santé Mentale du Service Andalou de la Santé.
Les chercheurs ont récemment achevé une étude pilote dont les premiers résultats sont déjà connus, et qui servira à améliorer la méthode de l’étude définitive, ainsi qu’à établir une estimation initiale de fréquence. Ce travail a donné des résultats similaires à ceux obtenus par d’autres grandes études réalisées dans l’Union Européenne.
Enquête menée dans 4500 foyers andalous
L’étude PISMA-ep a initié cela fait quelques jours la phase d’échantillonnage, consistant en la réalisation, à partir d’une ample sélection de la population andalouse, d’une enquête orientée au diagnostic du trouble mental et à l’identification de ses causes. Ainsi, pendant les trois prochains mois, près de 4500 foyers de toute l’Andalousie recevront la visite d’enquêteurs dûment accrédités comme chercheurs de champ de l’étude et comme employés de l’entreprise grenadine de sondages « Groupe Item ».
« Ces données, ainsi que celles obtenues de l’étude définitive qui vient de démarrer simultanément dans toutes les provinces andalouses, seront d’une très grande utilité afin d’identifier les personnes présentant un plus grand risque de subir pour la première fois un trouble mental ou une rechute », explique le professeur Jorge Cervilla. L’intervention de l’Hôpital Clinique à ce moment-là « peut être clé pour prévenir la maladie ou réduire la gravité de l’épisode. »
Sur la photo, les membres de l’étude PISMA-ep.
Contact : Jorge Cervilla. Responsable de l’étude PISMA-ep. Département de Psychiatrie de l’Université de Grenade. Tél. : 0044-750727049 (Angleterre); courriel : jacb@ugr.es; jorge.cervilla@kcl.ac.uk