Des chercheurs De l’Université de Grenade et du Service Andalou de
Demain, 4 février, se célèbrera
Des chercheurs De l’Université de Grenade et du Service Andalou de
Ce travail, pionnier dans le monde entier, a été rendu public ce matin à l’occasion de
Le directeur scientifique de GENYO et chercheur principal du Groupe de Biopsie Liquide et Métastase qui a breveté cette recherche, José Antonio Lorente Acosta, a souligné lors de la présentation la grande importance clinique de contrôler le processus de métastase du cancer.
« Plus de 80% des morts par cancer se doivent à la métastase, non à la tumeur originelle, de sorte que connaître comment se produit exactement ce mécanisme résulte fondamental afin de pouvoir dessiner de nouveaux médicaments qui soient efficaces face à elle », a indiqué le professeur de l’UGR.
La radiographie la plus complète des CTCs
Les chercheurs de GENYO Juan José Díaz Mochón et María José Serrano Fernández ont expliqué que les nouveaux marqueurs brevetés « permettent d’identifier pour la première fois toutes les sous-populations existantes de Cellules Tumorales Circulantes (CTCs), qui sont les responsables de la métastase en se déplaçant à travers le sang et le système lymphatique pour coloniser ainsi des organes distants de la tumeur originelle. »
Les scientifiques de GENYO sont arrivés à réaliser la radiographie la plus exhaustive obtenue à cette date de ces CTCs, « ce qui nous permet d’établir un diagnostic et un pronostic du cancer avec une simple analyse de sang et permettra, en plus, de suivre en temps réel aussi bien l’efficacité des traitements contre le cancer que l’apparition de la métastase, même quand la tumeur primaire aura été extirpée. »
Les auteurs de cette recherche, parmi lesquels se trouvent également les oncologues José Luis García Puche et José Expósito Hernández, ont affirmé qu’ « actuellement il existe peu d’études qui analysent cette authentique ‘vallée de la mort’, qui va depuis la tumeur primaire jusqu’à ce que les CTCs provoquent la métastase dans un organe différent. Pour cela, il est nécessaire d’en savoir plus sur comment se comportent ces cellules tumorales, et d’établir des cibles thérapeutiques face à elles. »
Sur la biopsie liquide
Le concept de biopsie liquide a été introduit récemment dans le contexte biomédical pour le suivi personnalisé des patients oncologiques. « Le principal objectif de la biopsie liquide est de détecter, moyennant une simple analyse de sang, la potentielle agressivité de la maladie et, en fonction des biomarqueurs analysés dans ce test sanguin, de déterminer quel traitement peut être plus effectif pour le patient », signalent les chercheurs de GENYO.
Ces tests personnalisés permettent d’avoir accès à de l’information biologique sur la tumeur chez des patients où il n’est pas possible de réaliser une biopsie solide, comme c’est le cas des patients de cancer du poumon métastasique, et aussi nous procurent une information complémentaire et extrêmement nécessaire aux biopsies solides car ils permettent de déterminer si, au cours du temps, les cibles thérapeutiques identifiées dans la tumeur biopsiée se maintiennent toujours.
« Cette information est essentielle car le cancer n’est pas une maladie stable : les cellules tumorales sont capables de changer leurs caractéristiques génétiques au cours du processus tumoral », signale le professeur Lorente.
L’importance des biopsies liquides réside, par conséquent, dans la propre nature de la maladie, qui implique des changements génétiques dans les cellules tumorales, qui à leur tour leur permettent d’échapper à l’action du système immunologique et à celle des traitements administrés.
L’incorporation de ces tests à la pratique clinique est une nécessité incontournable qui non seulement permettra l’établissement de méthodes plus personnalisées pour le patient, mais qui impliquera également une moindre dépense sanitaire par le fait de pouvoir identifier de façon précoce la réponse développée par les patients, évitant ainsi des surtraitements et la toxicité qui accompagne ces thérapies.
Demain se célèbrera
Demain, 4 février, se célèbrera
Le cancer est une des principales causes de mort en Espagne : un homme sur trois et une femme sur quatre auront un diagnostic de cancer au long de leur vie.
À l’acte célébré ce matin a également assisté Jesús Banqueri Ozáez, directeur du Bureau de Transfert de Résultats de Recherche (OTRI) de l’UGR (vice-rectorat de Recherche et de Transfert).
Références bibliographiques :
Serrano, MJ et al. miRNA in situ hybridization in circulating tumor cells – MishCTC, Scientific Reports 5,: 9207 (2015) doi:10.1038/srep09207
Serrano, MJ et al. EMT and EGFR in CTCs cytokeratin negative non-metastatic breast cancer Oncotarget, 5(17), 7486-7497. EP13382436.7
Contact:
José Antonio Lorente Acosta.Centre Génomique et Recherche Oncologique (GENYO).Tél. : 958 715 500 ; courriel : jlorente@ugr.es