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Des chercheurs de l’Université de Grenade ont développé un système rapide pour détecter la concentration de métaux chez les travailleurs du secteur sidérurgique

Des chercheurs du département de Médecine Légale, Toxicologie et Psychiatrie de l’Université de Grenade ont développé une méthodologie pour détecter les concentrations de métaux chez les travailleurs de sidérurgie. Ces expositions continues aux certains éléments constituent une des intoxications de travail qui a été abordée dans le cours du Centro Mediterráneo de l’UGR «Technologies pour le traitement des déchets industriels».

Durant son exposé, l’expert en Toxicologie Industrielle et Médecine du Travail, Fernando Gil Hernández, a mis l’accent dans ce projet de recherche qui détectera les niveaux de Chrome, Manganèse et Nickel des travailleurs du secteur sidérurgique. Traditionnellement, ces biomarqueurs sont analysés dans les prélèvements de sang et d’urine. Cependant, les chercheurs prétendent les remplacer par des prélèvements comme ceux de la salive et de l’urine, plus rapide et moins invasifs. A cette fin, ils compareront les analyses des marqueurs traditionnels (urine et sang) avec les prélèvements salivaires et capillaires. La coïncidence des résultats mettra en évidence que la salive et les cheveux peuvent s’utiliser comme marqueurs de métaux dans des expositions continues aux métaux.

L’étude analysera les prélèvements biologiques de 92 employés du secteur sidérurgique, qui se rendent à un examen périodique en raison des caractéristiques de leur poste. Un travail où l’exposition continue et les concentrations élevées de métaux peuvent être toxiques pour ces travailleurs.

En plus des analyses de sang, d’urine, de salive et des cheveux, les experts soumettront les employés à une entrevue personnelle, dans laquelle ils recueilleront des informations sur les variables sociodémographiques, l’ancienneté et le genre de poste, les travaux antérieurs en relation avec le secteur sidérurgique ou les habitudes tabagique et alcoolique.

Toxicité quotidienne
L’expert a abordé aussi le caractère toxique des éléments inclus dans des objets quotidiens comme les piles. Ainsi, le cadmium de ces générateurs est un potentiel cancérigène, capable de provoquer le cancer du poumon et des testicules, entre autres. De là, l’importance du traitement correct des déchets. D’autre part, le professeur a abordé la responsabilité du traitement des déchets toxiques. Pour Gil, les activités industrielles sont les plus polluantes. Cependant, il défend le travail de contrôle que les entreprises sont en train de développer. L’imposition législative pousse les grandes entreprises à prendre conscience du traitement des déchets toxiques. Là où il y a peut-être un manque d’information c’est dans les petites entreprises, y compris dans le secteur agricole, explique Gil. La discussion a mis l’accent aussi sur le transport et le transfert des toxiques dans les écosystèmes ou les typologies des produits polluants.

Coordonnées
Fernando Gil Hernández, département de Médecine Légale, Toxicologie et Psychiatrie de l’Université de Grenade.
Tél.: (+34) 958249930
Courriel: fgil@ugr.es