Les femmes atteintes d’ostéoporose ont, en moyenne, deux ans de moins de vie fertile que les patientes non atteintes, ont découvert des chercheurs espagnols.
La même équipe de l’Université de Grenade a également trouvé au moins trois marqueurs génétiques en relation avec l’ostéoporose de la hanche chez les femmes postménopausées.
A la lumière de leurs recherches, le chercheur Jesús Carlos Presa Lorite et ses collègues estiment que certaines combinaisons de gènes pourraient favoriser l’ostéoporose de la hanche.
Admettant que leurs observations doivent être interprétées avec prudence, ils pensent que d’autres études sont nécessaires pour les approfondir.
Il se peut que, dans un avenir relativement proche, on puisse réaliser une étude génétique dont les résultats permettraient aux femmes de savoir si elles sont à risque de souffrir d’une fracture de la hanche, et si elles doivent se soumettre à un traitement.
— Jesús Carlos Presa Lorite
L’ostéoporose de la hanche
Cette maladie prédispose à la fracture de la hanche, une situation très handicapante pour une femme.
Les chercheurs pensent avoir cerné la grande majorité des facteurs qui prédisposent à l’apparition de la maladie. Ils ont été aidés dans leur tâche par un tableau génétique important, 80 % de la formation de l’os étant déterminée génétiquement.
L’étude
Pas moins de 2000 femmes postménopausées ont participé à la recherche. Leurs dossiers médicaux ont été scrutés pour déceler l’existence de différents facteurs de risque connus ainsi que d’autres moins étudiés, dont leur diète. Les participantes ont été soumises à des analyses sanguines pour déterminer les facteurs génétiques, et à une densitométrie afin d’étudier la densité minérale osseuse de la colonne et de la hanche.
