Initiée par l’université Mohammed Premier d’Oujda, en collaboration avec l’université de Grenade (Espagne) et l’université de Pau et des Pays de l’Adour (France), cette édition connaît la participation d’une pléiade d’experts, d’universitaires et de chercheurs marocains et étrangers.
Pour les organisateurs ce congrès vise à «développer chez des chercheurs géologues, biologistes et chimistes, travaillant sur des sujets de l’environnement et ressources naturelles, la capacité de formuler leurs problèmes de façon rigoureuse en utilisant des techniques mathématiques et de les résoudre par des méthodes modernes tenant compte de la complexité et de la réalité naturelle».
Actuellement une attention particulière est portée aux travaux de recherche développés dans le but d’explorer et de gérer la protection des ressources naturelles, en particulier l’eau, les hydrocarbures, les minerais, les granulats et les argiles, expliquent-ils, notant que l’identification et la détermination de la répartition spatiale de ces ressources sont des tâches complexes.
«L’approximation mathématique et la modélisation numérique présentent une alternative prometteuse pour la caractérisation de ces systèmes complexes», estiment-ils.
Pour permettre à cette grande manifestation scientifique d’atteindre les objectifs escomptés, les organisateurs ont programmé, en plus de conférences plénières, 162 communications couvrant trois grands axes, à savoir «les méthodes d’approximation», «les modélisations mathématique et numérique» et les «applications de l’approximation et de la modélisation à l’environnement et aux ressources naturelles».
Ces communications résument les résultats des travaux de recherche de spécialistes marocains et étrangers (d’Algérie, Arabie Saoudite, Angleterre, Azerbaïdjan, Canada, Croatie, Egypte, Espagne, France, Hollande, Italie, Mexique, Pakistan, Roumanie, Tunisie et les Etats-Unis).
