- De plus, l’Université de Grenade est l’institution académique espagnole livrant le plus de bourses du Programme de Formation du Professorat Universitaire (FPU).
- C’est ce qui s’ensuit du « Ranking de 2011 en production et productivité en recherche des universités publiques espagnoles », élaboré par des chercheurs de l’Université de Grenade.
l’Université de Grenade est l’institution académique espagnole livrant le plus de bourses du Programme de Formation du Professorat Universitaire (FPU), et la troisième du pays en production et productivité en recherche, d’après le « Ranking de 2011 en production et productivité en recherche des universités publiques espagnoles », élaboré par des chercheurs de l’Université de Grenade.
L’étude, cette année dans sa quatrième édition, évalue sept paramètres en rapport avec la recherche menée à bien par les universités, dont les articles scientifiques indexés dans le JCR, les projets I+D, les bourses FPU, les thèses de doctorat et les brevets, à partir desquels elle établit deux classifications sur les institutions à majeure production et productivité scientifique.
L’Université de Grenade occupe la quatrième place en projets I+D et la cinquième en nombre de thèses de doctorat présentées en 2011. Dans le domaine des brevets, l’UGR est la quatrième en Espagne, après la Polytechnique de Valence, la Polytechnique de Catalogne et la Polytechnique de Madrid. Les auteurs du ranking analyseront les brevets enregistrés pendant la période 2066-2010, et ceux exploitées entre 2004-2008.
Résultats globaux
On peut observer dans le ranking global comment les dix universités les plus productives en recherche en Espagne pendant 2011 ont été les suivantes : Pompeu Fabra, Pablo de Olavide, Rovira i Virgili, Miguel Hernández, Autonome de Barcelone, Polytechnique de Valence, Polytechnique de Catalogne, Barcelone, Carlos III et Autonome de Madrid.
Dans le cas de la production, l’ordre de classification est le suivant : Université de Barcelone, Complutense de Madrid, Grenade, Autonome de Barcelone, Valence, Polytechnique de Catalogne, Pays Basque, Polytechnique de Valence, Autonome de Madrid et Séville. On apprécie dans cette catégorie des différences dans la classification de 2011 par rapport à l’année antérieure ; concrètement, 19 universités améliorent leur position, spécialement les six postes que gagnent les universités Miguel Hernández et Pablo de Olavide et les cinq de celle de La Corogne.
Les auteurs affirment que ceci confirme « qu’il s’agit d’un ranking dynamique qui change d’année en année en fonction de la production des professeurs titulaires de chaque université. »
Faible impact international
Une des principales critiques faites par ce travail à la recherche scientifique réalisée en Espagne est son faible impact international, qui se reflète dans la pauvre présence des universités espagnoles dans les rankings internationaux.
Par exemple, dans le ranking de Shangai (Shangai Jiao Tong University, 2011), dans lequel apparaissent onze universités espagnoles (Autonome de Madrid, Complutense, Barcelone, Valence, Autonome de Barcelone, Polytechnique de Valence, Grenade, Pompeu Fabra, Saint-Jacques de Compostelle, Vigo et Saragosse), la première apparaît après la place 200, ce qui l’empêche de concurrencer celles d’autres pays.
Il en est de même avec le ranking de la revue Times Higher Education (2012), où les huit universités présentes (Pompeu Fabra, Autonome de Barcelone, Barcelone, Autonome de Madrid, Valence, Polytechnique de Catalogne, Polytechnique de Valence et Saragosse) le sont à partir de la place 186 (Pompeu Fabra).
L’article, publié dans la revue Psicothema, est disponible sur le web http://www.ugr.es/~aepc/articulo/RANKING2011.pdf
Contact :
-Raúl Quevedo Blasco, Département de Personnalité, d’Évaluation et de Traitement Psychologique de l’Université de Grenade. Tél.: 958 249 559 ; courriel: rquevedo@ugr.es
-Gualberto Buela Casal, Département de Personnalité, d’Évaluation et de Traitement Psychologique de l’Université de Grenade ; courriel : gbuela@ugr.es
